Une souris dans le jeu d'un chat [ Pv : Lieutenant Machin Bidule Chouette ♥ ]

L'aurore pointait le bout de son nez. Notre chère Shi était en train de dormir sous un tas de papier, à moitié sur son bureau. Cette pose était vraiment humiliante si on la prenait sur le fait. D'ailleurs, son fauteuil glissa en arrière si bien que la succube se retrouva a plat ventre sous son bureau.

- Mais que...?

De surprise, elle se redressa et se cogna la tête au bord du meuble de bois. Elle frotta le haut de son crane endolori tout en prononçant des paroles que nous n'indiquerons pas ici pour ne pas choquer les âmes sensibles.

La directrice bailla elle n'avait pas vraiment dormi de la nuit et ce ne serait pas un café qui la remettrait d'aplomb. Plutôt un camion-citerne. Donc, elle décida de finir sa nuit transformée en chat dans le panier de Kuro (Son chat en passant), situé près de l'armoire à dossier.

Une nuit… Très tard… Je peux même dire que c’était au petit matin même. Je mettais réveillé très, très tôt ce jour-là. Pourquoi ? Une opération d’infiltration a été prévue en ce jour. Je m’habillais dans ma chambre tout en douceur, sans aucune lumière, j’avais fait en sorte de préparer mes affaires pour que je puisse m’habiller en m’aidant que du touché pour savoir où ça va et dans quel sens. Je sortis de ma chambre tout doucement. Je fermais la porte derrière moi. J’avançais tel un fantôme dans ces couloirs sombres illuminé par la lumière de la lune. Il n’y avait pas un chat dans la zone… Je continuais ma marche à travers les différents couloirs, passant devant les salles de classes…

Je continuai ma route jusqu’à passer devant l’infirmerie, l’administration et … Ah enfin… Bureau de la directrice… Je m’arrêtais devant la porte, me tenant droit et fier dans mon uniforme. Je regardais à droite… Rien… à gauche… de même. Je respirais profondément avant de poser délicatement ma main sur la poigne de la porte. Je descends et ! La porte était ouverte ! Mince ! Pas normale ! Je gardais le poignée sans un mot. Et si elle était dans son bureau ? Mon dieu, pitié… Je vais m’en prendre pour mon grade… Je regardais une dernière fois autour de moi avant d’ouvrir tout doucement la porte… Elle grinçait ! Bon la tempi. Si elle était là, elle savait qu’il y avait quelqu’un. Avec courage j’ouvris la porte doucement et ! A ma grande surprise, il n’y avait personne…

Je regardais attentivement autour de moi. Pas un chat. Je fis trois pas avant de fermer la porte derrière moi. Elle avait surement oublié de fermer la porte. Je m’avançais doucement vers le bureau et je commençais à chantonner une petite chanson :

-J'avais un camarade, De meilleur il n'en est pas; Dans la paix et dans la guerre Nous allions comme des frères |: Marchant d'un même pas. :|

C’était si calme… Étrangement des souvenirs ‘autre fois me revint… Des images, des événements… Cela me rendait mélancolique…

Le son d’une porte qui grinçait sortit Shi de ses rêves que nous ne citerons pas. Elle se retourna sur le dos dans le panier pour chat et ouvrit lentement un œil. Une silhouette. Celle d’un homme. Qui était l’abruti qui venait a cette heure ? Elle se leva avant de bailler et de s’étirer, toujours sous une forme de chat. Elle trottina ensuite jusqu’a son bureau et sauta parmi la pile de papier. La succube s’assit et inclina la tête.

- Nyah ? ~

Tiens c’était le soldat, ou plutôt le lieutenant. Pas le pyromane, l’autre. Elle avait son nom sur le bout de la langue mais impossible à le retrouver alors elle se contenta d’ouvrir de grands yeux de chaton.

Attention ! Présence repéré ! Un chat ! A première vue, il n’était pas agressif, ce n’était encore qu’un chaton. Je lui fis un petit sourire, il vaut mieux que ça soit un chat qu’autre chose. Je m’approchais tranquillement, j’enlevais mon gant et je caressais la tête du chaton avec un petit sourire… Un rare sourire reflétant quelque chose de froid et de sombre… de profond. Je continuais ma chanson et regardant les différents papiers présent sur le bureau :

-Mais une balle siffle. Qui de nous sera frappé? Le voilà qui tombe à terre, Il est là dans la poussière; |: Mon cœur est déchiré. :|

Le ton de ma voix restait le même. Ma respiration était lente mais profonde. Mon regard était trouble avant de revenir à la normale. Je fis le tour du bureau pour me retrouver à côté du fauteuil. Je regardais un peu tout. Je déplaçais quelque feuille avant de les remettre en place. Je m’assis sur le fauteuil et je me frottais les yeux. Quelle heure était-il donc ? Beaucoup trop tard pour moi. Et pour toute créature vivant le jour. Je fixais les tiroirs… Mais je voyais bien qu’il y avait des verrous… Où était donc la clé ?

Je fouillais le bureau proprement à la recherche la fameuse clés. le chat me fixait encore ? Étrange ce chat... Il ressemble celui du parc.... Non, je me trompe surement. J'enlevais ma casquette pour le poser sur le coin du bureau, toujours à la recherche de la clés.

Shi regardait le lieutenant s’agiter. Il cherchait quelque chose, mais quoi ? Il tournait autour des tiroirs. Elle se félicita d’avoir posé des verrous là-dessus. Et comme elle perdait toujours tout, elle avait simplement accrochée la clé à son cou. Elle n’avait pas changé de place. La succube hésita à la lui donner directement. Il avait l’air si triste. Et puis non, autant s’amuser.

Elle s’approcha de l’homme et fit tinter sa clé en secouant la tête pour capter l’attention.

- Nyaaaah ~

Elle se lécha ensuite une patte avant de sauter sur son élève, de grimper jusqu’a sa tête et de là, elle sauta sur l’armoire la plus proche. Elle s’allongea là, avec une lueur amusée dans les yeux.

Je m’arrêtais de chanter lorsque je vis où se trouvé la clé ! Mon regard, un regard particulier comme si je verrouiller une cible c’était arrêter sur le chat qui ! M’utilisa comme un moyen pour monter en hauteur. Il me fallait cette clé pour continuer mes recherches. La chance m’avait permis que la porte soit ouverte et que la clé se trouve juste sous mon nez. Moi Lieutenant Herr Feers, j’ai fait face à la terrible horde de vampire sur le front Ouest ! J’ai lutté contre les forces succubes. Je n’ai jamais été prisonnier de guerre ! Bien que a plusieurs reprise j’étais dans la boue face à terre, à l’hôpital ou entrain de courir dans les boit avant que les lycans soient là. Mais tout ça dans la discipline et le respect de mes droits de survivre ! C’est le seul droit qui est autorisé. Il faut faire gaffe avec ça sinon on peut se retrouver en cour martial, enfin bref, revenons à nos moutons ou plutôt chaton. Je me levais du fauteuil et je regardais le petit chat avec un petit sourire moqueur :

-Eh qu’il est mignon le chaton… On sait tout deux c que je veux n’est-ce pas… ? Je m’approchais doucement du chat jusqu’à me retrouver à un mètre du meuble. Le bon Dieu m’ permit d’arriver jusqu’à là et de faire en sorte que le directrice ne soit pas là… Tu ne vas pas compliquer les choses hein ?

Je parle à un chat ? Oui. Ne vous inquiétez pas cela fait partie de mes quelque troubles psychologique en plus de mon xénophobie. Le pire c’est que j’avais l’impression que le chat me comprenait. Ah ah ! Je n’étais pas fou ! Ou presque pas ! Fier ? Ben… Il vaut mieux en être fier qu’en avoir honte. Je regardais s’il n’y avait pas de chaise à ma disposition pour grandir de quelque centimètre afin que le chaton soit à ma portée. Je repris la parole :

-Je vais être gentil avec toi… Donne-moi la clé… Et je réaliserais un de tes souhaits… S’il est à ma portée bien sûr.

Ne me demander pas le monde dans un plateau car il me sera difficile de l’avoir ou bien si vous êtes patient et encore. Je suis sûr qu’il y avait quelque chose dans ces tiroirs… Et peut-être même mon arme qui sait !

Un de ses souhaits ? La succube eut toutes sortes de pensées que nous ne décriront pas pour ne pas heurter la sensibilité de nos jeunes lecteurs. Si on avait fait bien attention pendant un court instant, on aurait pu voir l'éclair rose passait dans les yeux du félin. Elle appuya d'ailleurs sur un bouton situé toujours sur son collier. (Je sais, je sais, c'est un peu abusé, mais bon !) Et...la porte se ferma avec un claquement sec avant de se verrouillée. Satisfaite, elle reporta son regard sur le lieutenant en espérant qu'il ferait moins le fier maintenant, prisonnier et sans la moindre armes. Mais c'était trop facile. Elle allait jouer un peu avant.

Shi se sentait mieux depuis quelques temps. Depuis qu'elle avait épuisé son stock de pilule en fait. Des pilules pour éviter soi-disant d'être nymphomane et de se jeter sur tout mâle qui a le malheur de passer a moins d'un kilomètre d'elle. Avec un sourire étrange sur sa face féline, elle ressemblait au chat de Cheshire.

- Tout mes souhaits, hum ?

Bizarrement je pense que je vais regretter deux choses aujourd’hui. Premièrement d’avoir quitté mon lit et deuxièmement je ne pas avoir demandé à un "camarade" de me suivre dans cette aventure. J’avoue que je fis un petit bond sur place en entendant la porte se fermer mais surtout le bruit de verrou… C’est quoi cette histoire ? C’est un bureau ou un coffre ici ? Bon sang… Je le sentais bizarrement et je ne vous fais pas dire comment la situation va tourner. Je me tournais la tête vers la porte d’entrée avant de regarder fixement le chat. Lentement je remis mes gants en cuir noir. Ma respiration était resté la même, sauf mon cœur montré une certaine inquiétude par quelque battement irrégulier. Je chat avait parlé. Étrangement, ma surprise n’était qu’à moitié. Mon premier jour ici m’a appris qu’il ne fallait surtout pas se fier à l’apparence…

Je sais aussi une chose. Je vais regretter mes paroles. Le chat était louche et ma situation loin d’être à mon avantage, désarmer, sans renfort, ni possibilité de faire appel à une frappe d’artillerie… Bien que cela pourrait bien me tuer vu que je ne peux pas quitter la pièce. Nom de Dieu ! Qu’est-ce que je fais là. Je fixais toujours le chat en réfléchissant avant de dire avec sourire :

-Quelle surprise….

Il me fallait immobiliser le chat… Avant qu’elle puisse me faire quoi que ce soit. La vois était celle d’une femme, en tout cas je pense. Je fermais les yeux avant de… Monter rapidement sur le bureau et me lancer sur le chat tel un faucon qui fonce sur sa proie ! J’étais en bonne condition physique et plutôt jeune donc la santé ça allait. Je ne sais pas si j’avais réussi à l’attraper. Je m’étais lancé et je ne pouvais me rattraper sur ce meuble. Je sentais quelque dans ma main, est-ce-t-elle ? Ou autre chose ? Je retombais sur le sol en fléchant mes genoux pour amortir mon atterrissage. Je sens que cette nuit va être agité.

Shi ne s'attendait vraiment pas à cela. Elle n'eut pas le temps de reculer avant que la moitié ne sont corps ne soit pris au piège dans une main presque aussi grande qu'elle. Elle fut violement attrapée puis secouée. Elle poussa un miaulement de protestation tout en s'agitant. Enfin, un bref mouvement de relâche sur les doigts du lieutenant lui permit de se glisser dans la manche de celui-ci. Ce n'était vraiment pas une bonne idée car elle se faisait compresser. Elle rampa quand même jusqu'a l'épaule avant de descendre au niveau de l'estomac et de ne plus bouger. Au moins là, elle était presque hors d'atteinte. Elle en ronronna de triomphe. Il n'en était pas encore à attraper cette clé. Du moins, pas pour l'instant.

Vermine ! Le chat à réussir à s’échapper ! Mais je peux vous dire une chose… Il n’était pas loin… Pas loin du tout…Même a porté de main. Elle était sous ma chemise ! Raaaaaaaaaa !!! Bon j’avoue ce petit radiateur ronronnant n’était pas désagréable mais quand on sait que ce chat n’était pas normal... Là c’est autre chose ! Je commençais à enlever ma veste tranquillement en regardant le ciel ou plutôt le plafond. Veste enlevé…. Mon dieu ! J’espère que jamais j’aurai un ventre comme ça ! Et encore même si je me mets à la bière il n’en faudra pas mal litre pour ça. Enfin passons la seule personne ayant pu me toucher sous ma chemise était mon médecin, une charment demoiselle je dois avouer… C’est fou comme sous leur tenue de d’infirmière, on en regarde plus les filles de la même façon. Enfin bref, concentration ! J’avais enlevé les gants pour débouter mon premier dessus, c’est plus pratique…

Je regardais ma chemise…. Bon sang ! Bon, tout ça n’est pas inutile après tout ! Il me fallait la clé pour ouvrir ces foutus tiroirs. Je commençais à déboutonner le premier bouton…. Je desserrais et enleva ma cravate avant de le poser sur le bureau juste a coter de mon manteau… J’ouvris tout doucement le second bouton, j’avais presque arrêté de respirer… Plus que trois boutons… Je déboutonnais le troisième bouton avec une seule main, ma seconde main était prêt à choppé le chat… Il était impossible d’aller plus bas après tout… Ma ceinture était bien trop serrer pour le chaton… Il ne pouvait plus aller nulle part…. Mouahahahahahahah !!!

Je ne bougeais plus d’un poil, ma main prête à attraper l’intrus de ma chemise… J’ouvris mon quatrième bouton et j’enfilais ma mais dans ma chemise pour essayer de chopper le chaton par la peau du coup. Et même si je ne l’attrapais pas, au moins ce chat ne serait plus dans ma chemise !

Finalement, ce n'était pas une si bonne idée, que ça. Le lieutenant ne tarda pas à trouver une riposte. Elle était coincée. Sa capacité de téléportation s'était faiblit a cause du manque de concentration de sa part. Mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle ne pouvait pas descendre ni monter. Elle était faite comme un rat. En utilisant toute la lucidité dont elle pouvait faire preuve, elle se concentra sur sn objectif et se téléporta assise sur son bureau. Petit problème : Son pouvoir de métamorphose s'est arrêté en même temps. Shi se retrouvait donc sous sa forme de succube. (Ailes, cornes et queue de diablesse mais seulement en coloris rose.) Autre problème : un chat, ça ne porte pas de vêtements et elle n'a pas pu les matérialiser comme d'habitude. Si bien que je vous laisse deviner sa tenue (très) légère. La succube croisa quand même les bras, histoire de cacher quelque chose et de garder bonne figure.

Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Il s’est encore enfuit ! Nein, Nein, Nein ! Et quand je vous dis enfuit c’est que je ne l’ai même pas vu quitter ma chemise, elle avait comme disparu ! Mais j’avais cru entendre un bruit dans la direction du bureau. Malgré ma réflexion à me demander où était le chat ! Je relevais ma tête pour diriger mon regard vers le bureau. J’ai vu quelque chose mais je remontais trop vite ma tête que ma vision a été trouble jusqu’au moment où… je vis… Une demoiselle… Non pardon, enfin si, mais pas tout à fait, enfin d’un point de vue humain. Enfin je vis cette demoiselle dans une tenue pas très … approprié… Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu un blocage dans mon cerveau. Je suis restais là, immobile, regard fixe dans ses yeux… Logiquement oui dans ses yeux et pas autre part, en fait je en sais même pas si je faisais vraiment attention à ce que je voyais, j’étais en train de réfléchir à plein de paramètre et étrangement je me voyais me jeter par la fenêtre…

Je préfère éviter cette solution. Je risque de me faire mal si ce n’est pas plus. En tout cas cela avait duré quelque seconde pour ne pas durer une seconde avant que je fasse un quart de tour et que je regarde quelque part d’autre. J’avoue que mon cœur m’avait donné un coup violent dans ma poitrine. Jamais on ne m’avait mis devant une telle situation. Je ne sais pas dans quel état était mon visage ni mon regard ! J’avais perdu en parti contrôle de mon corps. Panique ? Peur ? Surprise ? Je ne sais plus. En fait elle avait réussi à me perturber l’esprit. Elle était forte !

Je ne savais même pas quoi dire sauf :

-Il… Il y a une veste sur le bureau ! Vous pouvez vous couvrir avec !

Ouaaaaaaaaa… Je suis nerveux ou pas là ? Aucune idée. Et tout d’un coup je me suis dit que si c’était la… Directrice !
Je crois que je suis devenu blanc trois seconde. Je m’imaginais ce qui pourrait m’arriver maintenant… Hors de sa chambre à cette heure-ci, infiltrer dans le bureau de la directrice, fouille du bureau, vu plutôt intime sur la directrice… Ouaaaaaa un dossier pour qu’elle me fasse pendre an place public. Doucement, je respirais profondément pour me reprendre en main … Ce n’était pas si grave… J’espère … Mon Dieu !

Shi eut un petit sourire. Elle avait enfin réussi à le perturber. Sans, faire exprès, certes mais quand même. Tiens il était tout blanc maintenant. Espérons qu'il ne claque pas entre ses doigts. Ou qu'il essaye de se suicider. Ca ne donnerait pas une bonne image. Heureusement, elle était devant la fenêtre. Elle trouvera bien le moyen de l'arrêter. Veste ? Ah oui, tiens. Bon. La succube obéit presque a contre-cœur mais elle ne la ferma pas.

Elle sauta ensuite par erre et se dirigea vers le lieutenant, ne le lâchant pas du regard de ses yeux roses. Elle ne s'arrêta seulement quand elle se retrouva collée contre lui.

- Je peux savoir quelle est la raison de ta visite ?

Non mais, qu’est-ce qu’elles ont ici à se coller tellement au gens ? C’est une manie ou quoi ? Non mais là, regarder ! Je ne sais même pas si on peut encore appeler ça de la petite lingerie ! Je lui offre ma veste et elle ne prend même pas la peine de la fermer, même pas un bouton… Je vous jure les filles, ah la la la la la la… En tout cas me voilà dans un drôle de position. Chemise ouverte et une demoiselle contre moi. Je pouvais sentir sa poitrine contre ma peau. Je en sais même pas quoi pensé là et je vais même arrêter d’y pensé à ça avant que certaines idées puisse me traverser l’esprit. Il faut pas dire, je suis enfermer dans une pièce avec la directrice dévêtu, la porte est bien fermé, il y aura personne de debout avant je ne sais pas quel heure. Bref je vous laisse imaginer ce qui peut se passer. Un suicide … Non je m’aime de trop pour faire cela, mais là ! Baaaaaa !!!! Elle était entre moi et ma seule sortie… En tout cas il faut croire que la situation lui amuse… J’ai horreur d’être en position d’infériorité…

Je n’allais pas me faire battre par elle ! La honte de lui avoir montré un moment de faiblesse… Non… Noon…Noonnnn !!! Qu’on me pende sur l’heure ! Nan c’est pour rire, bien que la situation me laisse perplexe je ne pouvais pas être vaincu ! Même sur ce terrain-là ! Je lui souris doucement avant d’effleurer sa joue avec mes doigts :

-Qui sait… ? Peut-être suis-je venu pour vous voir… ?

Un petit ton charmeur accompagné mes mots mais avec un petit sourire moqueur. Je dois apprendre à m’adapter sur n’importe quel terrain… Mais là j’avoue elle avait l’avantage. Je suis rentré dans son jeu, mais j crains que ça soit elle qui en sort vainqueur de cette bataille… Mais bon, de toute façon vu la situation essayons donc son jeu, au pire il me reste la fenêtre.

Shi tiqua légèrement. Il n'avait toujours pas craqué. Il faisait semblant et elle n'appréciait pas ce sourire moqueur. Bon, pas de geste brusque, c'est fragile un humain. Même un soldat au cœur de pierre. Ca peut quand même s'arrêter facilement cet organe. Il ne faut pas non plus devenir nécrophile. En fait, de près, il était plutôt mignon. Ce serait bête de le traumatisé. Oublions-ça. Beeeeh. Blasphème, sacrilège ! Voilà ce que c'est de trainer avec des elfes ! Ils font leur propre secte ! Bref, revenons aux événements présents.

- Me voir, moi ? Pourquoi donc ? murmura t-elle tout aussi sensuellement.

La succube se glissa silencieusement, tel un souffle d'air et ferma le loquet de la fenêtre en jetant au lieutenant un petit air entendu en plus d'un léger sourire. Elle posa alors sa man sur le torse du soldat avant de la glisser vers sa ceinture.

Oh oh… Elle était plutôt forte… Étrangement, cela ne m’étonne pas du tout. Elle était forte. Même si j’avais un mental d’acier, j’avais à un moment donné mes lites. Manque de peau, la fenêtre est devenue plutôt … Inutilisable pour le moment. Je sentis sa main sur ma peau, pour une raison inconnu je me mis a frissonné … Et mon cœur m’avait donné un coup un peu plus dure que les précédent battements. Ah ? Je sens sa main taquiner ma ceinture. Je devais faire quelque chose. Je sentais en moi que j’avais un mal de chien à résister à sa voix… Ses gestes… Preuves quelle connaissait plutôt bien l’homme. Je glissais doucement ma main sur son dos et je la serra doucement contre moi en la faisant reculer vers le bureau lui caressant doucement sa joue. Je me contrôler encore un peu, mais mon sourire avec légèrement changer. C’est une guerre de volonté là ! Je ne pouvais pas baisser les bras !

-Parce que j’avais envie de vous voir…

En fait j’aurai préféré de ne pas tomber sur elle. Mais il faut croire que la vie en a voulu ainsi, encore une épreuve à relever. Je n’étais pas former à cela, résisté à la torture et au pleure des autres oui, pas trop de problème, mais là ce n’était rien ! C’était si doux… Si chaleureux… Si agréable… C’était un genre de torture et n’oublions pas une chose !

Cette jeune demoiselle, bien que même sous son apparence de succube elle était d’une beauté envoutante, elle était un succube… C’était loin d’être des personnes au grand cœur qui offrait de l’amour comme ça. Je menais la danse jusqu’à qu’on soit contre le bureau. Je lui fis un petit sourire… un sourire particulier avant de glisses mes lèvres dans son coup pour lui susurrer à l’oreille :

-Vous êtes dessus de me voir… ?

Je ne savais pas comment ça allait finir, mais bizarrement, je savais que ce moment allait marquer ma vie. Mes doigts caressa doucement son dos par-dessus sa veste avant de la faire glisse et tomber sur le bureau. J’effleurais sa délicate peau de mes lèvre avant de la regarder dans les yeux profondément… J’essayais de lire dans son âme… De voir si je voyais quelque chose…

Son cerveau était en ébullition. Elle n'était jamais allée aussi loin avec un homme mais jamais elle ne l'aurait avoué. Cette guerre lui avait empêché d'aimer quelqu'un. Tout n'était que carnage, sang et blessures. . Elle prenait ces pilules car elle ne voulait pas devenir un animal. Mais elles la faisaient souffrir. Tout ses sens étaient alors bloqués. Elle ne ressentait rien. Heureusement personne ne remarquer cette coquille vide. Tout avait toujours était si froid autour d'elle. Et Bizarrement, ces lèvres contre sa peau étaient étrangement chaudes. Presque brulantes. La succube ne pouvait soutenir le regard qui lui sonder l'âme alors elle ferma les yeux et détendit tout ses muscles, vaincue. Elle ne voulait forcer personne. Elle avait peut être perdu une bataille mais la guerre n'était pas finie !

Mon Dieu ! Quelle chance que j’ai eu là. Il faut croire qu’elle avait lâché l’affaire. Ouaaaaaaaaa !!! Ma première victoire dans ce genre de situation. Je fus été, même très étonné. Me serais-je trompé à son sujet ? Je me trompe que rarement. J’ai cru voir quelque chose dans ses yeux… C’était froid… Sombre… Triste… J’avais l’impression de m’avoir vu à une époque… Une époque sombre… Et voilà que depuis ce jour je suis resté dans les ténèbres de mon âme qui a entouré et étouffé mon cœur. Aurais-je été touché par cela ? Je ne pourrais vous dire. Mon sourire avait doucement disparut. Je l’avais gardé dans mes bras… Je m’écartais d’elle tout doucement et je m’assis à ses côté et là ! Pour une raison qui m’est complètement inconnu je l’ai pris dans mes bras et je fis poser son visage dans le creux de mon cou… Mes doigts se posèrent sur son dos et je lui caressai sa peau chaleureusement.

Je fermais les yeux la gardant contre moi. Eh ! Feers ! Oui ? Tu as un succube dans tes bras ! Baaaaaaaaaaaaaa !!! J’avais peut être oublié ce petit détail. Ben dit donc. Je l’a gardais là, contre moi. J’ouvris à nouveau les yeux avant de de glisser mes doigts dans sa chevelure. On aurait dit des fils d’or. Pfffffffffffff quelle soirée je vous dis pas… la grande question a été : « Pourquoi ce changement ? ». A une époque j’aurais surement déjà dégainé mon poignard et la menacer. Mais j’ai décidé de changer de tactique. De plus, là je risque de me faire tuer par elle car en effet, j’ai le regret de déclarer que les succubes ont quelque avantage sur moi. Mais là il faut croire que … Pas connaitre es autres et les juger apporte souvent des erreurs de jugements.

Je gardais mon silence, mon calme… Etrangement j’avais un coup de chaud alors que j’avais la chemise ouverte et la directrice contre moi et sa peau bien que douce était légèrement froide. Je posais ma joue sur le dessus de sa tête. Je ne sais pas pourquoi, elle était loin d’être une soldate ou humaine… Mais son regard ne m’était pas inconnu. Je fis une entorse à une de mes règles. Pourquoi , Seul Dieu le sais.

Curieusement, Shi cessa d'entendre les battements du cœur et la respiration du lieutenant. Pas parce qu'il avait arrêter de vivre. Mas parce qu'elle n'y faisait pas attention. Elle le considérait désormais comme son égal et non comme un humain idiot. Pour elle, le monde cessa de tourner et le temps de s'écouler. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait entièrement en sécurité et baissa ses dernières défenses. Tant pis si elle doit mourir maintenant. Elle connait la paix. Là jeune femme avait touché la chaleur d'un homme froid et distant. Elle ne voulait pas bouger. Pas maintenant. Mais il fallait qu'elle sache. C'est avec un air digne qu'elle prononça ses paroles.

- Tu as réussi à abaisser mes dernières barrières. Je ne ferais rien. Mais si je dois mourir maintenant, fais-le vite, sinon j'accepterais quand même mon sort.

Elle avait frôlé la mort de nombreuses fois dans sa vie. Elle n'en avait plus peur. La succube affrontait son destin en face et elle ne se défilera pas.

Intéressant… Voilà que le succube a repris la parole, mais pour me dire de bien étrange mot. Je me reculais doucement avant de la regarder à nouveau. J’ai utilisé le dos de ma main pour lui caresser la joue. Je fis un petit sourire avant de poser mon front contre le sien. Elle était donc à ma merci… C’est bien étrange… Elle m’a dit que je lui avais détruit ses dernières barrières. Eh ben je m’impressionne moi-même. Je ne sais pas pourquoi… Je… Comment dire… Cette directrice qui m’a confisqué mon arme, qui a tenté d’utiliser ses pouvoirs contre mon esprit… Bref, elle était loin d’être une bonne amie, même si elle faisait son « devoir » de directrice !

Bon sang… elle était là ! A ma merci ! J’avais l’occasion de mettre hors d’état de nuire la personne qui pouvait devenir l’obstacle du pourquoi je suis là ! Elle n’avait plus la volonté de résister ni de se défendre ! Pourquoi ? Pourquoi donc ?! Qu’est-elle devenue cette directrice casse pied ! Elle était là… Dans mes bras… J’étais maitre de son destin… Mais pour une raison inconnu… Je n’arriverais pas à me mettre l’idée de mettre fin à sa vie… Elle avait surement vécu beaucoup de chose… Autant que moi si ce n’est pas plus.

Je la regardais droit dans les yeux… Mes mains se glissèrent au niveau de son coup… Mes gants en cuir noir n’étaient pas sur mes mains. Mais deux mains étaient à son cou… Il me suffisait de serrer mais à la place mes doigts se glissèrent sur son cou, sa joue et ses épaules en repassant sur son cou. Je n’avais pas l’envi ni la volonté. Je fis un petit sourire. Etais-je déçu de moi-même ? Je ne sais pas. Pourquoi je ne voulais pas tuer ? Aucune idée… peut être que c’était trop facile… Pas humain… Je peux mettre fin à la vie d’un guerrier qui a failli me tuer avant, certes. Mais là… même si ce n’était pas une humaine… et quelle était sous sa véritable apparence et … Ma haine est devenue silencieux. Mon regard complexe et mon esprit incertain. Je soupirais :

-J’ai mis à terre vos défenses et vous voilà à ma merci… J’avoue que… c’est plutôt intéressant… Mais !

Je posais mon front contre la sienne. Je ne savais plus trop quoi faire ni dire. J’étais toujours le même… Mais tel un ami dans la peine, j’étais un peu perturbé par tout ça. Je ris doucement avant de m’écarter d’elle en me tenant debout devant elle :

-Votre heure n’est pas arrivé ma chère… Vous devez encore vivre… Je ne serais pas celui qui fera couler votre sang… Vous devez apprendre a encore porter votre passer…

Je dis cela si sérieusement. Mais mon regard n’était ni noir, ni méchant, ni terrible… Il était compatissent. J’avais l’impression de la comprendre… Ou de voir une partie de moi-même. Je me passais mes doigts dans mes cheveux en fermant à nouveau les yeux, j’avais un peu l’esprit embrouiller, c’était trop compliqué pour moi tout ça. Je sais bien que mon choix aller avoir des répercutions dont je regretterais… ou pas un jour.

Shi cligna des yeux. La chaleur l'avait quittée et la tristesse de son passée voilait ses yeux.

- Pourquoi déterrer des choses plus noires que les ténèbres ? A cause de mon pouvoir, je me suis fait recrutée très jeune dans les rangs. On écrasait nos ennemis avant de rencontrer avant de rencontrer des humains. Pas n'importe lesquels. Des soldats entrainés, disciplinés alors que nous étions un simple troupeau mené a l'abattoir. C'est comme ça. Soit nous tuons, soit nous sommes tués. Par miracle, j'ai réussi à survivre en prenant l'apparence d'un de leurs morts que j'avais tué au préalable. C'est alors que je développais une nouvelle stratégie et devint une arme mortelle manipulées par mes supérieurs. Le principe était simple. Je me fondais dans une troupe. Je gagnais leur confiance. Et la nuit venue, je les massacrais jusqu'au dernier. Au départ, je ne m'en rendais pas compte. C'était comme abattre un animal sauvage. Puis j'ai du tuer un enfant. Je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas pu le faire. J'ai déserté. Oh, bien sur on a essayé de me retrouver, sans succès. Puis je suis venue ici et voilà. Et tout ça en utilisant mes propres petites mains et pas vos armes sanguinaires.

A la fin de son récit, sans s'en rendre compte, elle s'était levée et avait doucement posé ses lèvres contre ceux du lieutenant.

Bon sang, j’ai eu droit à de sacrer révélation. J’avais confirmation de ma théorie qui disait qu’elle avait un passé plutôt agité, mais franchement, je ne m’attendais pas du tout à ça. Elle avait donc été enrôlée de force dans l’armée. Elle et ses amis ont fini vite fait au font. Moi par chance j’ai eu un minimum de formation et surtout de l’équipement gros calibre. Je n’ai qu’une chose à dire. Nous les hommes, nous ne sommes pas la race la plus agile ou les plus forts en force brut mais ! On a d’énorme moyen d‘équipement et technologique. Elle, elle n’avait pas grand-chose, surement l’instinct de survie ou de préservation qui lui a permis de tenir le coup. Par contre j’étais outré de la stratégie qu’elle a utilisée ! Tromper les ennemis pour les tuer pendant le sommeil ! Scandaleux ! Et si nous on essaye on se fait toujours repérer. Parait-il qu’on a une odeur particulière et qu’on peut se faire repérer à des kilomètres à la ronde. La seule solution c’est de jeté dans une rivière gelé… Bref, quand même… « Drôle » de méthode, enfin voilà elle n’a pas tué d’enfant. Moi par contre j’en sais rien, à vrai dire j’étais souvent en haut d’une colline ou dans un blinder. Bon j’avoue j’étais simple soldat à l’époque et je courrais dans la boue… Bref un lointain passé.

Sans le savoir j’étais quand même en face d’une ancienne « guerrière ». Lorsqu’elle m’avait raconté son histoire, j’avais l’impression d’avoir déjà entendu ce genre d’histoire lors d’une cour historique… Était-ce elle ? Si c’était le cas et ben gloups. Bon après, ce qui est rassurant c’est qu’elle a déserté et quelle est surement rechercher maintenant, sauf si elle est déclaré comme morte. Enfin voilà malgré toute cette aventure elle a eu le courage pour bâtir tout cela. Chapeau quand même. Et là je la vois se lever. Elle avait l’air d’être si triste, si sérieuse, profondément dans ses pensées. Je crois qu’elle était tellement dans ses pensées et fatigué qu’elle n’a surement pas vu ce qu’elle a fait. J’avoue que je ne m’y attendais pas du tout à ce genre de réaction dans ce genre de discussion.

Je l’ai écouté, vu se lever et m’embrasser. Ma réaction ? Choqué ? Étonné ? Surprit ? Un peu de tout ça. Je ne comprends pas du tout la situation et encore moins le pourquoi de tout ça. Sinon, on m’a toujours dit que le baisé d’un succube pouvait être mortel pour moi. Je crois que j’ai mal au cœur là. Il bat un peu trop là, trois battements de cœur d’affilé plutôt fort, ça m’a fait une drôle de sensation. Je sentis ses lèvres sur les miens. Je ne savais pas vraiment comment réagir face à cela. Je la laissais faire. J’attendis peut être deux secondes avant de séparer nos lèvres délicatement avant de l’enlacer dans mes bras. Une main sur son dos, le second dans le creux de son cou. Je en sais même pas si j’avais répondu à son baisé. En fait j’ai eu un moment de blanc à ce moment-là. Je vais accuser la fatigue pour cette soirée bien étrange. Je lui massais l’arrière de la tête comme pour la rassurer. Je dois avouer que son arme était différente que moi mais aussi destructif.

Ah la la la la la la que faire. Bien que je ne fusse pas spécialement perdu dans ma tête, je ne savais vraiment pas quoi faire. Autre chose me perturba… Il faisait plutôt frais et dans cette tenue… Elle ne montrait aucun signe de frisson. Ça allait moi, mais j’étais beaucoup plus habillé quelle. Il se faisait tard et je pense que tout ça était confus et que la fatigue a y joué pour beaucoup. Je regardais autour de moi. Il faisait sombre… silencieux… calme… très calme maintenant… Et je n’avais toujours pas réussi à récupérer cette clé, mais bon, vu la situation, la clé a pris une seconde place pour le moment. Je lui caressais la joue avant de lui dire tout doucement :

-Il est tard et … Je pense qu’on a besoin d’une bonne nuit de sommeil.

Je fis un petit sourire sur ses mots. Je ne voyais aucun lit ici et je ne sais pas où elle dormait. Moi je savais où était ma chambre mais la sienne… C’est autre chose. Enfin voilà. Je lui massais toujours sa chevelure lui caressant son dos du bout des doigts. La seule personne qui était dans mes bras était un frère d’arme. Il m’a claqué entre les doigts. Enfin bref. Je pense avoir atteint mes limites dans la réflexion patriotique. Elle avait réussi à me mettre à genoux, mon esprit hein pas moi a proprement parlé. Je l’ai gardé contre moi. Étrangement je la sentais plus bougé et j’avais l’impression qu’elle était plus serrée contre moi qu’avant. J’ouvris complètement ouvert ma chemise afin qu’il n’y’ est plus de séparation. Pour qu’elle puisse trouver le maximum de chaleur si elle avait froide. Jamais de la vie j’aurai fait ça… mais en une soirée j’ai fait énormément d’exception à ma règle, peut être bien la première fois de ma vie.

Un voyant rouge s'alluma dans sa tête. Qu'était-elle en train de faire là ? Elle repensât encore aux paroles de sa mère, pourtant très lointaine : " N'embrasse JAMAIS un homme ! Si ton baiser est trop long, il te poursuivra où que tu ailles". Aaaaargh ! Non, ouf, c'est bon. Il ne présente pas de signe de folie.

C'est vrai, il était vraiment tard. Elle se décolla du lieutenant et alla déverrouiller la porte. Une fois ouverte, une boule de poil noire, le poil hérissé déboula en trombe dans la pièce avant de se jeter sur le lieutenant, toutes griffes dehors. Shi regarda son chat puis leva les yeux au ciel.

- Fait quand même attention. Il n'est pas comme vos chats "normaux". Pour faire bref, il à la capacité de se transformer en tigre et je n'aimerais pas que tu finisses dans sons estomac.

Elle alla ensuite déverrouiller la fenêtre avant de l'ouvrir. Un vent froid s'engouffra à l'interieur de la pièce. Elle se dirigea ensuite vers une sorte d'armoire à code. Elle tapa rapidement sur quatre chiffres et la porte coulissa vers la droite. Il y avait un petit couloir sur lequel débouchait une pièce aussi vaste que le bureau, tapissée de tenture diverse. La succube se jeta a plat ventre sur son lit et ne bougea plus.

Je gère la situation il faut croire. Drôle de nuit. On dirait qu’elle se montra raisonnable… Elle déverrouilla la porte et ouvrit la fenêtre. Serait-ce la fin de cette aventure ? Il faut croire que oui. Il me fallait juste me débarrasser de ce chat… Un peu trop attachant à mon goût sur tout avec les griffes. Alors comme ça il peut se transformer en tigre ? Je joue où je verrais quelque chose dit normale je le prends et je le mets dans une vitrine…C’est quand même fou. Il y a trop de chose d’étrange et d’inexpliqué ici. Alors le monde est comme ça derrière son masque de champs de bataille interminable et sanglant ?

Autre chose attira mon attention… C’est quoi ce bureau ? Il y a des systèmes électroniques un peu partout, des portes murales à code. Bon sang c’est limite aussi bien équipé que certain de nos bunkers. Attend une seconde… vu tout ça… Qu’est-ce qui me dit que ! Il n’y a pas de couloir dans nos murs dans tout l’établissement ?! Je ferais une enquête sur cette théorie… Plus on en sait, mieux c’est. Je réussi à prendre le chat, il faudrait lui couper les griffes a celui-là… Je l’attrapais par la peau du cou et le regarda…

- On sa calme petit….

Je le posais sur le fauteuil. Je me frottais un peu là où le chat avait réussi à rentrer ses griffes. Cet établissement est peut-être plus dangereux qu’un champ de mine. Au moins dans le champ e mine tu entends le « clic » quand tu mets le pied dessus et donc tu sais que tu es dans la… Mais là ça te saute dans les bras avant d’exploser. Apparence innocente mais en réalité… je veux me faire un restaurant avant de mourir … Je veux au moins gouter la bonne gastronomie d’ici si déjà.

Je suivis du regard la directrice qui était rentré. Le chat continuait à me fixer… Tu peux toujours rêver pour que je sois ton repas… Ma mission est-il un échec ? Non... Nonnnnnnnnnnnnnn !!! Je ne peux pas échouer ! Pas ici ! Bon j’avais gagné une bataille… Mais j’étais loin d’avoir gagné la guerre. Je me dirigeais doucement vers ce qu’on aurait pu appeler une chambre. C’était aussi grand que le bureau… Eh ben je plains celui qui doit le ménage. Je sais que j’étais fatigué, je sais je devrais me retirer me coucher, je sais, je sais… Mais bon. S’arrêter de si bon chemin. J’ai eu droit à des révélations. Très bon à prendre. Je me suis permit de rentrer dans sa chambre. Mes pas étaient lents et silencieux comme ma respiration. Elle était allongée sur le ventre… Je détournais légèrement mon regard, il faut dire qu’il y avait une « magnifique » vu sur ses fessiers avec sa queue immobile. J’avançais encore jusqu’à être sur le côté du lit et je m’assis sur le bord, en chemin j’avais profité pour refermer ma chemise et plier ma veste. Elle avait l’air d’être endormit…

Shi s'était déjà endormie. Elle était plongée dans le tourbillon de ses souvenirs, comme chaque nuit. Comme chaque nuit, elle voyait des corps se détruire lors d'explosion. Elle entendait la clameur des combats et les balles fuser autour d'elle. Elle entendait son instinct de survie hurler et son sang bouillonner dans ses veines. Elle revivait toutes les horreurs de son passé en détail. Chaque nuit. Pour se réveiller encore plus fatiguée chaque matin. Et ce jour-ci, comme a son habitude, elle bougeait et parlait dans son sommeil tourmenté.

C'est comme ça que, avec ses ongles pareils a des griffes, la succube déchira la chemise du lieutenant qui se trouvait trop près, sans le blesser néanmoins grâce a un brusque mouvement du bras.

- Grenade !

Elle roula sur le coté jusqu'a tomber du lit avec un "blonk" sonore. A moitié encore endormie, elle se redressa.

- Hein ? Qui s'passe ? Déjà la relève du matin ?

Puis elle vit le lieutenant.

- Waaah ! L'ennemi a infiltrer nos troupes !

La jeune femme s'était relevé et allait courir déclencher l'alarme lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était non pas dans un camp mais dans sa propre chambre.

-...Euh...désolée.

» Lieutenant Feers... vous allez ...pas rire ! [Fini]
» Arrivé dans le RP
» Arrivé dans la chambre [ Terminé ]
» Vengeance! [pv celle qui m'a attaqué dans la bibli!]