Un nouveau départ... [PV : Avec celle qui nous sert de directrice x3 ]

En ce jour-là. Moi Le Lieutenant Herr Feers, j’ai fait une demande pour retourner à la mère nation pour un temps définit. Pourquoi ? Pour confirmation d’un nouveau membre dans ma famille si on peut dire. Une personne avait rejoint mes rangs et indirectement celui des Soldats. Elle ne serait pas sous la responsabilité de notre administration mais de moi tout simplement. Mais elle se devait être inscrite dans les archives de notre nation. Nous avons utilisé un moyen de transport très pratique. La téléportation. Vivement qu’on invente ça !

Je demandais à Shi de nous téléporter chez moi. C’était le meilleur lieu où on pouvait tout préparer et surtout ne pas être vu. C’est pas qu’on est de xénophobes et qu’on a peur de tout ce qui n’est pas humain mais… Apparaitre comme ça de nulle part c’est louche. Je voulais donner une bonne impression aux autres. Ça permet de donner une image de qualité et éviter d’être inspecter à tout bout de champs. Avoir une mauvaise réputation, ce n’est pas bon pour les affaires. On a apparu dans mon salon. Une pièce carré, avec une grande cheminé en pierre. La structure de la maison était en bois principalement. Il Y avait un tableau avec un portrait. Une vitrine avec des diplômes et des médailles. On pouvait voir des armes de décoration par ci par là. Un fauteuil recouvert d’une fine habille en soie. Bref un salon de base rustique bien décoré avec des couleurs d’or et de rubis pour donner un peu de chaleur.

Je souris un peu en riant doucement. Ça faisait si longtemps que je ne suis pas venu ici. Il faisait un peu frisquet, je me dépêchais pour allumer un feu rapidement. C’était une maison sur un étage, la chambre était à l’étage, le salon et la cuisine était un rez-de-chaussée et la chaudière et la réserve à la cave. Nous étions arrivés à destination… Quand on regardait dehors, le ciel était clair, on pouvait coir des hommes en costar ou en uniforme, quelque garde par-ci par-là. Bref, c’était une zone militaire ! La nation était très militarisée, il fallait aimer l’ordre et la discipline. Très peu d’habit détendu pouvait être vu. Le feu s’allumait… Je sortis une pochette et sortie une feuille… le fameux contrat…

En ce jour, Shi se retrouva dans la maison du lieutenant. Leur voyage n'avait prit que quelque seconde. Heureusement, car elle était malade dans les transports. Elle avait confié le pensionnat à sa surveillante en chef, Marine, Mimine pour les intimes. En fait il n'y avait que Shi qui l'appelait comme ça.

La succube regarda à la fenêtre. Elle avait pris son apparence humaine, au moins, elle ne risquait pas de se faire repérer comme ça. Toutes les personnes dehors portaient des uniformes, des armes et avait une démarche mécanique. C'était joyeux par ici.

Elle regarda ensuite Feers allumait un feu. Elle n'avait pas froid mais peut être que lui, si. La jeune femme s'approcha de lui et posa sa tête contre son épaule.

- Tu sais, je commence à avoir peur de tout rater...c'est très diffèrent...

Je souris doucement. Je peux comprendre sa peur… Elle était en terrain inconnu. Ce lieu était mon royaume et il y avait un système plutôt particulier. Je me retournais vers elle et je l’ai pris dans mes bras. Il lui caressait sa joue avant de déposer un baisé sur sa joue puis sur ses lèvres. Elle n’avait pas à craindre quoi que ce soit. J’étais là et je serais son guide. Le feu commençait à chauffer doucement la pièce. Je luis fis un petit sourire comme pour la rassurer :

-Ne t’inquiète pas ma chère… Je suis là et je veux te guider… Tu ne risques rien, ils ont l’air méchant mais ils sont gentils au fond. Je t’assure que temps que tu seras au prêt de moi, tu ne risques rien.

Je m’éloignais doucement d’elle pour aller chercher un stylo et je le posais sur le morceau de papier qui était sur une petite table. Je lui pris une main et je la posais sur ma joue et je lui posais ma main sur la sienne. Je posais mon front contre la sienne :

-Bientôt tu feras officiellement parti de mes rangs. Tu es sûr de vouloir t’engager sur cette route ? Lorsque tu signeras ce contrat, nos vies seront liées…

Je voulais être sûr qu’elle était prête à me suivre jusqu’au bout… Si elle me suit, je la suivrais. Cette étape était obligatoire afin d’assurer cette accord entre nous. Elle était libre encore de changer d’avis. En venant ici elle pouvait plus en savoir sur nous et notre façon d’être, En fait elle pouvait apprendre à mieux nous connaitre et qui sait, nous comprendre. C’est en apprenant à mieux se connaitre qu’on s’appréciera encore plus. Mais elle pouvait mieux connaitre d’où je viens… Mais pas moi….

Shi se blottit dans les bras du lieutenant.

- J'ai déjà pris ma décision, je ne retournerais pas en arrière.

Elle tendit le bras et pris le stylo pour signer le contrat. Ce simple morceau de papier reliait leurs vies.

- Je veux rester auprès de toi...pour toujours.

La succube caressa alors la joue de celui qu'elle aimait tout en l'embrassant. Elle rompit doucement le baiser quelques minutes plus tard et partie se changer. Elle se gratta la tête. Que mettre. Cruel dilemme. Autre fois, ils s'habillaient comme ils voulaient.

Elle revint un bon quart d'heure plus tard. La jeune femme portait un chemisier blanc (moins décolleté que d'habitude), une jupe crayon noire descendant jusqu'au dessus des genoux et des chaussures noires a talon aiguilles. Elle avait aussi attaché ses long cheveux blonds en une queue de cheval. Elle tourna sur elle-même, gênée.

- Tu pense que c'est bon ?

Elle fit son choix. J’en fus plus que satisfait, j’étais content pour ne pas dire heureux de son choix. A elle a donc sellé nos vies. J’acceptais ce choix et j’assumerais parfaitement. L’avenir de chacun était attaché à l’autre dorénavant. Je rangeais donc le contrat dans une fine pochette que je le posais sur un meuble le temps qu’elle partit se changer. Je réfléchissais de nouveau à tous cela. C’est vrai, jamais j’aurais cru cela possible. Avoir une ancienne combattante si mignonne… Si forte et en même temps si douce et fragile… Elle était comme une rose noire…. Un passé qui l’obscurci… Fragile comme ses pétale, mais il ne faut pas se fier car elle cache de dangereuse épine… En fait, bien que je ne lui ai pas dit et que j’essaye de garder malgré tout une certaine distance, je l’adorais… Je veux dire que… La rose noir était ma fleur préféré…

Je l’entendis revenir et quand je l’ai vu. Je ne bougeais plus d’un poil. Mon regard n’a même pas eu le temps de la regarde de la tête au pied que quand j’ai vu son visage et une partie du haut, j’ai été … Illuminé. Lorsque mon regard se posais sur le reste de l’habille… je vis une autre femme. Une autre Shi qui… En fait comment dire ? Ce n’était pas dans ses habitudes de s’habiller ainsi mais on pouvait voir sa signature… Nous étions prêt à partir je pense.

Je fis comme réponse un applaudissement avec un petit sourire du coin des lèvres. Elle était superbe ! C’était magnifique. Je valide sans hésiter. Peut-être que pour certain c’était encore dans la catégorie spécial mais pour moi c’est ok, je ne puis que dire :

-Vous êtes… magnifique ma chère amie !

Je me rapprochais doucement d’elle pour lui prendre sa main et l’entouré avec mes deux mains :

-Vous êtes ravissante. C’est parfait. Vous allez voir, tout va magnifiquement bien passer.

Après tout, même si cela gêne les autres, elle serait avec moi pas avec eux donc voilà. Elle est sous ma responsabilité et je ne priverais pas de la défendre devant mes confrères. Elle fera partie comme de ma famille maintenant. Je l’a prends au prêt de moi et attention a ceux qui tente à la nuire. La blesser c’est me blesser…

Shi rosit de plaisir. Le compliment lui allait droit au cœur. En tout cas, qu'on ne lui demande pas de se battre. Avec cette jupe, elle pouvait tout juste marcher. Elle s'en alla alors d'un pas décidé ouvrir la porte...du placard. Elle referma la porte pour ouvrir la bonne cette fois. A peine eut-elle franchit le perron que son pieds se posa sur une plaque de verglas. Elle battit un moment des bras avant que son fessier rencontre le sol.

La succube sauta sur ses pieds et vérifia que personne ne l'avait vue se ramasser par terre. C'est vrai ça, comment marcher dans la neige en talons et en jupe ? Elle regrettait déjà ses ailes.

Arrivée dans la rue, elle regarda une voiture passée. Enfin, c'était plutôt un blindée. Elle revint sur ses pas pour prendre la main du lieutenant et se collait contre lui.

Eh oui. Nous étions en saison froide. Les températures pouvait atteindre les moins dix degré grand maximum pour le moment. Les plaques de verglas étaient déjà là. La neige décorait les maisons. Il y avait des maisons en bois comme le mien ou en béton, sinon il y avait aussi des maisons en brique mais elles étaient recouvertes par un crépi coloré qui cachait les briques. En tout cas les première pas de notre amie s’était finit sur les fesses. Le verglas l’avait salué à sa façon. C’est traitre dans nos rues, il faut faire attention où on met les pieds… Le terrain est traitre. Je sortis à sa suite et je fermais la porte derrière moi. Je pris un long manteau un peu décoré avec deux rangé de bouton d’argent gravé. Je la vis revenir vers moi et elle me prit la main et se colla cotre moi. C’était particulier encore pour moi-même si nous avions déjà eu un certain contacte autre que cela.

Je pris sa main. J’avais mis un petit gant d’une matière ressemblant à de la fourrure. Je serais tendrement sa main dans la mienne après lui avoir présenté mon bras pour qu’elle puisse le prendre. J’allais l’assisté sur cette route. Des bottes plates sont plus pratiques que des talons à aiguilles. Je lui souris et je déposais un baisé sur sa joue avant de prendre la marche. Je ne marchais pas trop vite car même moi je pouvais encore glisser. Il nous faudra rejoindre la rue principale pour avoir des trottoirs dégagés correctement. Ma marche était presque identique à celle des autres, mais si on regarde bien, on avait le même style de marche, mais nos pas n’étaient pas exactement pareils. On peut dire qu’on avait chacun sa façon de marcher mais sur la même base. Seulement ceux qui étaient appelés à défiler lors de nos fêtes nationales avait vraiment la même marche bien militaire.

En chemin je lui montrais les lieux dits et les monuments important de notre ville. Nous avions une certaine histoire. Beaucoup d’histoire de grand stratège ou bien de grande bataille qui avait fondé notre nation. C’est suite à une révolution que notre nation avait vu le jour. Nous sommes passés devant une Grande Mairie. On pouvait entendre le cloché sonné… Il y avait un mariage ? Je fis un petit détour vers la mairie. Eh ben oui, il y avait bien un mariage. On pouvait voir à travers les grandes vitres mosaïques les mariés. Le marié avait un costume blanc avec une rose rouge sur la poche de son torse, la mariée avait-elle par contre une grande robe rouge avec une fleur blanche. Il y avait le maire avec son uniforme médaillé. On pouvait voir les invités et les familles des deux mariés.

La salle était très décorée, il faut croire que le buffet allait se faire à la mairie. Il a dû en mettre de l’argent. Mais après tout on se marie qu’une seule fois dans sa vie logiquement. Je mettais arrêter quelque seconde avant de saluer la marier… Il avait répondu à mon salut. Je le connaissais, nous étions dans la même école. Son symbole était la rose rouge. Une belle fleure avec des sens profonds. Sa famille a depuis des siècles cette image pour le représenter. Un moment bien précis qui a fait que cette fleure soit son symbole. Le symbole de ma famille a été aussi celui d’une rose… Mais c’était la rose noire… Ne demandait pas pourquoi mon uniforme est noir maintenant. Je souris et je repris la marche :

-Il faut croire que la rose rouge s’est décidée…

Il y avait un petit sourire sur mon visage mélangeant joie et moquerie. C’était comme ça. C’est quand même drôle qu’on tombe sur un mariage alors que nous partions enregistrer notre alliance et coopération totale qui lirait nos vies en soit. Nous n’étions pas loin du tout du lieu où nous devons aller. Le centre d’enregistrement… Nous pouvions voir au loin le poste de garde. Il y avait deux barrières et trois gardes. Deux gardes armés plus ou moins lourdement avec un casque et un officier armé d’un revolver avec une casquette sur la tête.

Shi se sentit un peu rassurée grâce à la main de Feers. Elle adoptait une marche normale pour celle d'un humain, ce qui faisait décaler. Si elle avait bien tout compris, cette ville s'était construite après de nombreuses batailles. Place à la mairie. Un mariage normal, des mariés et de la famille normale. Ennuyeux. Pourquoi une rouge rouge ? Rouge comme le sang.

- Je prédis que le divorce se fera dans une effusion de sang.

Sans plus soucier de l'assez lourde sentence qu'elle venait de dire, la succube observa en silence tout le reste du chemin. De loin, la première barrière apparue. En y repensant, elle n'était entrée dans un quartier général qu'un seule fois. Lorsqu'on l'avait recrutée de force. Les incubes qui s'étaient occupés d'elle avait eu droit en prime a de nombreuses morsures et griffures.

Elle voyait de loin brillaient leurs armes. Elle avait envie de partir en courant. De hurler. De lancer une attaque désespérée. Mais elle ne fit rien. Elle se contenta de baisser les yeux et d'avancer en silence, prenant soin de ne pas glisser.

Je levais un sourcille suite à la phrase bien étrange de Shi Kurai. Un divorce dans un bain de sang ? Je n’espère pas, il serait bien dommage que cela se finit ainsi. Elle n’avait pas l’air très emballée par ce mariage, c’était un mariage très traditionnel donc il ne fallait pas s’y attendre à grand-chose. Beaucoup de décor surtout. En tout cas nous étions enfin arrivés à notre destination. J’avais l’impression qu’elle était nerveuse. Il faut dire que de se retrouver face à ses anciens ennemis ça peut faire drôle, surtout quand nous avons vu ce qu’il pouvait faire ou réagir. Mais maintenant ces hommes-là n’étaient plus les ennemis du passé. Ils ne deviendront pas spécialement des alliés mais ils ne sont plus des ennemis. Elle devait être tourmenté par son passé et ce qu’on lui apprit. Elle m’a dit qu’elle a été formée très jeune. Elle a dû avoir une formation spécialisée dans le contrôle mental des éléments. Plus c’est jeunes, plus facile c’est à manipuler. Je serais un peu plus sa main pour montrer que j’étais à ses côtés et qu’elle n’avait rien à craindre.
Nous sommes dorénavant devant la barrière. Il y avait un garde à droite puis à gauche de la barrière. L’officier était au milieu derrière la barrière, on nous dit :

-Halte ! Avez-vous un laissé passer ?

Je glissais sa main dans ma poche intérieure avant de sortir un badge, il y avait mon nom, prénom, date de naissance, numéro de matricule, grade, fonction et la photo de moi toujours en uniforme :

-Le voici.

Je lui donnais en main propre, il vérifiait de prêt le laisser passer avant de demander :

-Raison de votre visite ?

-Je viens pour valider l’adhésion d’un nouveau membre dans ma section.

Lui et moi, on se connaissait. Il aurait pu s’il le voulait demander des informations supplémentaires sur ce nouveau membre qui était mademoiselle Shi qui était à mes côtés. Ce n’était pas une obligation. Tout au long de cette discussion brève, il se rendait des petits sourires. Car c’était très protocolaire ce qu’on faisait là. Il me rendit mon badge :

-Ça fait très longtemps qu’on ne t’a pas vu Feers. Alors ? Comment ça va là-bas ?

Je pouvais compter en année je crois… Ça fait si longtemps que j’étais parti, entre les fronts, les camps de prisonniers et maintenant mon envoi à cette établissement… Ça fait pas mal de temps en effet. Alors que la barrière se levait je lui répondis :

-Oh tu sais ! On découvre des choses chaque jour presque, des bonnes comme des mauvaises. Mais j’avoue que j’ai eu beaucoup de chance ressèment.

Ma chance a été non ma survie jusqu’à ici, mais la rencontre de cette fameuse Shi. Les gardes et l’officier devant moi regardèrent l’invité de marque si on peut dire avant que l’officier me regarde avec un sourire :

-Petit veinard va !

Je souris comme ça à ça phrase avant de répondre en ri nt légèrement :

-Mais qu’est-ce que tu t’imagines donc ?

Je ris avec lui, c’est vrai que j’étais un veinard. J’étais conscient de ma chance, mais peut-être que les autres était encore plus conscient. J’avais à mes côté une charmante demoiselle qui pouvait faire chavirer facilement le cœur des hommes et qui sait ? Des femmes peut-être bien ! Je rentrais donc dans la cour principale en saluant d’un simple levait de main l’officier et les deux gardes :

-Bonne journée encore.

Ils ne m’ont pas demandé combien de temps je restais car ils savaient que mes séjours étaient plutôt courts généralement et que j’avais toujours des papiers à faire. J’emmenais donc Shi dans le bâtiment principal. Il y avait un petit couloir d’entré avant de tomber dans une grande sale circulaire. On pouvait voir juste devant un genre de guichet où c’était marqué « Secrétariat ». Je me dirigeais vers le comptoir et j’appuyais sur une petite sonnette. Une secrétaire arriva quelque seconde après le coup de sonnette :

-Que puis-je pour vous ?

Je lâchais tranquillement Shi pour poser mes deux mains sur le comptoir :

-Je désirerais valider ce document.

Je sortis de ma poche intérieure une pochette plié et je sortis le fameux contrat. Je le donnais à la secrétaire. Elle ouvrit la pochette et analysa le document :

-C’est bien le formulaire d’acceptation d’une personne extérieur à la nation.

Elle partit et revint plutôt rapidement avec un dossier. Elle me le donna. Je la remercie. Je me tournais vers Shi qui avait l’air de regarder tout autour d’elle. Je luis pris la main :

-Shi ? Il nous juste remplir ce papier et la rendre à la secrétaire. On peut la remplir ici ou le faire chez-moi si tu veux. A toi de voir. Nous avons notre temps si rien ne te presse.

En fait c’était en gros un contrat complet avec les conditions à respecter etc… A la première page, on demandait :

Nom : Prénom :
Date de naissance :
Lieux de naissance :
Service militaire fait ou pas :
Fonction (de travail) actuel pratiqué :
Sous responsabilité de (Personne ou nation ? Qui ou Quelle ? ) :
Raison de cette demande (Pourquoi ? Motif) :

Le reste c’était à moi de remplir. On avait à faire quelque signature par ci par là et c’était logiquement bon. Lorsque nous le rendrons, une commission se fera pour analyser la demande et donner son avis qui était : Pour, Neutre ou Contre. Ce genre de dossier pouvait être refusé sauf si le responsable de la personne était un homme ou femme et non la nation. Après ça sera enregistrée dans nos archives qui seront une autorisation officielle à l’activité de Shi sous ma responsabilité. La seule personne pouvant exiger quoi que ce soit d’elle c’était en fait moi, c’est tout. Et quand je dis ça c’est pour dire que mes supérieurs ne peuvent pas donner quoi que ce soit ou faire quoi que ce soit contre Shi.

Parce qu'en plus, il fallait un laissez-passer ? Décidément, les humains ne jouaient pas avec leur sécurité. En passant on ne peut pas dire qu'ils avaient leurs yeux dans leur poche. Pour un peu, elle aurait voulu avoir un peu moins de charisme. En prenant soin de bien regarder devant elle et de se concentrer sur le bras du lieutenant, ils parvinrent au secrétariat sans faire de morts. Shi jeta alors un coup d'œil au contrat.

- Non, c'est rapide. Un aller-retour prendra plus de temps.

Elle attrapa calmement un stylo.

Nom : Kurai

Prénom : Shi
Date de naissance : 31 octobre ****

Tout était d'abord simple. Pas la peine de s'inquiéter.

Lieu de naissance :

La succube se gratta la tête. Mieux vaut ne pas mentionner son village natal, c'est à dire la capital de son pays. Elle indiqua alors un petit village de même pas une centaine d'habitant, situé près du pensionnat.

Lieu de naissance : Solembum

Question suivante. La question n'est même pas a posée.

Service militaire fait ou pas : Fait !
Fonction (de travail) actuel pratiqué : Directrice d'établissement.

Sous responsabilité de (Personne ou nation ? Qui ou Quelle ? ) :

Là encore, mieux vaut ne pas se faire passer pour un ennemi. Elle écrivit alors le nom de la personne qui ne se trouvait pas très loin d'elle.

Sous responsabilité de : Lieutenant Herr Feers

Raison de cette demande (Pourquoi ? Motif) : Promesse de le suivre telle son ombre.

Elle haussa ses épaules avant de tendre le contrat à Feers.

- Comme on dit, le ridicule ne tue pas.

La jeune femme fit un petit sourire en coin à la secrétaire qui était en train de l’observer comme une bête de foire.

Elle rendit le dossier, je n’ai pas eu le temps de voir ce qu’elle avait écrit. La secrétaire survola les informations qui ont été écrit. Elle fut étonnée après avoir lu quelque chose et elle me regardait droit dans les yeux. Je ne savais plus trop ou me mettre, ce regard limite tueur. Je puis que lui répondre par un haussement d’épaule. Elle mit un coup de tampon avant de mettre les papiers dans une grande enveloppe et le ranger dans un tiroir.

-Votre demande a été enregistrée. Une commission vérifiera la validité de la demande, mais comme vous êtes le responsable de cette personne, elle est validée dès à présent.

-Merci bien.

Il faut croire que Shi avait remplit parfaitement comme il faut pour éviter d’autre document administratif. Je saluais la secrétaire avant de tendre mon bras à Shi avec un petit sourire :

-Nous pouvons partir dorénavant ma chère. Désirerez-vous aller dans un endroit particulier maintenant ?

On va dire que le plus gros a été fait. Sous peu j’aurais quelque papier à remplir afin d’apporter la finition à la venue de Shi auprès de moi. Enfin bon, voilà une nouvelle recrue si on peut dire. Particulière la nouvelle et surtout pas une bleu. Elle savait se battre avec des armes inattendues. Elle était l’arme en fait. Ah la la la la la, cette Shi avait réussi à attirer toute mon attention vers elle. Je ne sais pas si elle voulait partir d’ici tout de suite ou quitter le pays maintenant.

Nous étions libres des obligations administratives maintenant. Bien qu’il y ait un petit bruit de fond, il y avait un certain calme ici. Mais l’uniforme, la discipline, l’armée quoi été fortement présent.

Je regardais une dernière fois autour de moi avant de reposer mon regard dans celle de Shi. Quand même, c’est splendide comme effrayant comme elle pouvait changer d’apparence sans lever aucun doute sur sa véritable nature. J’ai été impressionné… Je luis dit comme ça :

-Vous êtes pleine de surprise…

Je souris doucement en cachant un rire. C’était un nouveau départ pour elle dorénavant et pour moi j’avais l’impression. Pour une raison inconnu je savais au fond de moi qu’elle allait changer toute ma vie. Pourra-t-elle faire face à sa discipline ? Seul l’avenir nous le dira.

Shi haussa un sourcil lorsque la secrétaire foudroya littéralement du regard le lieutenant. Pour qui se prenait-elle ? N'écoutant pas, comme d'habitude la petit voix dansa tête appelée prudence, elle abattit son poing sur le bureau, faisant trembler le meuble ainsi que les murs. Et oui, malgré son apparence humaine, elle garde sa force de base.

- J'ai passé dix longues années à courir et à dormir en pleine forêt, dans la boue, sous la pluie, dans des tempêtes de neiges. J'ai tué pour ma survie. J'ai vu ma famille et mes amis mourir. Mes mains sont souillées du sang de mes victimes et vous, petit fonctionnaire qui a vécu toute sa vie dans le confort, osez lever un regard impertinent sur un haut-gradé ?! A votre place j'aurais honte. N'oubliez pas que la roue tourne.

La succube prit la porte d'un air digne, trainant le lieutenant derrière elle.

Ouaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Je ne savais même pas quoi dire. Je ne savais même plus trop quoi faire. J’ai été… choqué et en même temps impressionné par la prise de parole de cette femme. Elle n’avait pas froide aux yeux. Ben dit donc… je ne sais pas dans quel état la secrétaire, mais elle ne devait pas être habitué à ce genre de situation. Je ne savais pas trop ce qui se passé, je savais juste qu’on me tirait vers l’extérieur et que ce n’était pas les gardes qui le faisaient. Je sentis la main de Shi serrait le mien. Elle m’avait l’air remonté dit donc. Ce qui m’a plus étonné c’est qu’elle se soit mise dans cet état alors que j’étais celui qui était le premier visé dans cette affaire. C’était… Comment dire ? Remarquable ? C’était gentille de ça part.

Nous revoilà dehors, elle m’avait l’air toujours aussi enflammé. Je lui attrapais sa main à mon tour avant de la tirer dans mes bras et glisser ma main derrière sa tête. Je l’enlaçais contre moi chaleureusement avant de déposer un baisé sur la joue :

-Merci Shi…

Merci car son comportement était légitime, bien que de avons appris à se maitriser. Je ne lui en voulais pas et son comportement était un signe de fidélité. Ça allait peut être même plus loin que cette alliance fait sur papier. Je la gardais contre moi lui massant sa chevelure jusqu’à que je sois sûre qu’elle est reprit son calme. Elle n’était pas hors de contrôle ou dans une colère noire, elle était juste contrariée. Chaque seconde que je passais avec elle je sentais mon affection pour elle grandir et s’affermir. C’était plutôt agréable. Elle devenait petit à petit ma rose noir. Connaissez-vous la signification de la rose noir pour un homme ? Non ? Je vous invite à aller vous renseigner dans ce cas.

En tout cas… Je pense que le mieux c’est de rentrer à ma demeure pour prendre un bon chocolat chaud et des biscuits de chez nous.

Shi soupira. Elle s'était encore emportée. Les remerciements du lieutenant lui allaient droit au cœur. Elle se blottit dans ses bras.

- Notre amour perdurera jusque dans la mort, murmura t-elle. C'est très instructif lorsque tu parles en dormant.

Elle sortit de l'étreinte de Feers et lui sourit avant de reprendre sa marche. Le seul problème était qu'elle avait gardé ses mains dans ses poches. Une bonne dizaine de minutes plus tard, la succube se retourna pour voir si le lieutenant était en train de bouder car ça faisait un bon moment qu'ils marchaient en silence. Elle trouva assez rapidement la réponse. S'il le parlait plus, c'est qu'il n'était plus là. Bon, ne paniquons pas. Récapitulons. Nous étions dans un camp. Un camp remplis d'hommes. Un camp rempli d'hommes possédants des ARMES. Elle avait fini par atterrir dans un camp de concentration. La jeune femme hésitait entre hurler, se téléporter dans son école, en sécurité et courir partout. Elle eut quand même l'intelligence de s'adresser à quelqu'un.

- Hum, excusez-moi...

Elle était partie devant. Je la suivis de prêt en la surveillant d’un œil. Je sentis que j’avais quelque chose dans ma poche de gauche. Je mis ma main dedans et c’était un petit livret. Mon livret de note ! Je commençais à le feuilleter. Ca faisait longtemps dit donc, qu’est-ce que j’avais écrit en dernier dedans ? J’avoue je pensais l’avoir perdu mais non, il était juste dans la poche de ma veste. Je continuais ma route sans regarder Shi en fait. Lorsque je levais la tête eh ben… Elle n’était plus devant moi… Je l’avais perdu dans ma ville ! Mon dieu… Un succube traumatisait par la guerre entourait de soldat… Je sentais que ça allait finir en… Rien, rien… Il ne va rien passer. Je retournais sur mes pas pour voir si je la trouvais…

Non loin de la jeune Shi se trouvait dans la rue principale. Les lampadaires se mirent en route. Les voitures roulaient doucement à cause de la neige sur la route. Il neigeait en fait. Il y avait presque personne dans les rues. Quelque garde par-ci par-là par groupe de deux. Un homme aperçu la jeune fille qui avait l’air un peu paniquer. Il se rapprochait doucement d’elle. Elle se tourna vers lui. Il vit qu’elle voulait lui demander quelque chose. Il pensait bien qu’elle demanderait des informations. Étrangement, il savait qu’elle n’était pas d’ici… Ses yeux, sa couleur de peau, ses habilles… Bref il avait l’œil, comme il remarquait cette splendide poitrine mise en valeur par cette tenue. Enfin voilà, il se mit droit, la regarda droit dans les yeux avant de dire :

-Que puis-je pour vous ?

On avait l’idée de donner toujours une certaine impression aux « inconnu » car on sait que ce qui est vu ici, sera raconté à l’extérieur, nous avons déjà une réputation d’enfer donc voilà.

Que pouvait-elle dire ? Avec tout ces soldats, contrairement a d'habitude, le lieutenant passe inaperçu. Mais on pouvait toujours essayer après tout. Elle avait toujours su au elle aller et la voilà au milieu de personnes armées. De quoi aller chercher une corde et un tabouret.

- Je cherche un homme à peu près de cette taille (Elle tendit son bras pour montrer une taille approximative), il porte un manteau ave des insignes, des cheveux bruns clairs et des yeux verts. C'est le lieutenant Herr Feers si vous le connaissez. Est-ce que vous l'auriez vu ?

En attendant sa réponse, la succube regarda nerveusement a droite et a gauche. Décidément, c'était son jour de chance, la nuit commençait à tomber et la neige aussi, de plus en plus fort. Bon, nous voilà de retour dans l'armée. En jupe et en talon, bravo. Malgré sa résistance au froid, elle commençait à le sentir piquant sa peau en une sensation très désagréable.

Il avait presque de la pitié pour la jeune demoiselle. Vu le froid de canard qu’il faisait dehors et ça tenue. L’homme écoutait la jeune demoiselle en luchant par moment sur … quelque chose. Lorsqu’elle fit la description de l’homme qu’elle cherchait, ça ne lui disait rien du tout, A vrai dire, c’était une description bien trop vague pour pouvoir mettre un nom sur cette personne d’écrit. Mais lorsqu’elle dit le Lieutenant Herr Feers, là c’est autre chose. Il se frottait doucement le menton, ses mains était recouvert un épais gant. Il regarda à droite… Puis à gauche… avant de regarder de nouveau Shi et il pointa la rue qui était juste derrière eux. :

-Si vous cherchez la rose noir alias Herr Feers, suivez la Rue du 14 Juillet et vous allez tout droit. Au troisième feu, prenez la rue de droite… C’est la seule maison en bois… Le numéro 17.

Il lui donnait l’indication la plus simple pour rejoindre mon demeure. Il était presque impossible de trouver une personne ici sans radio pour contacter les postes de garde qu’il y avait un peu partout. Pour le moment, moi, j’étais au monument des morts… J’étais passé par là pour rejoindre ma maison, j’espérais qu’elle aurait pu retrouver ma maison. Et je voulais aussi revoir une personne… Un ami d’autre fois. Je me dirigeais vers ma maison… Je saluais en chemin les quelque garde et « civile » qu’il rentrait chez eux. Je m’inquiétais un peu… Mon dieu, j’aurai du lui donner une radio ! 9a aurait facilité les recherches. J’avais demandé à quelque personne s’il n’aurait pas vu une jeune demoiselle en tenue secrétaire avec talon a aiguille, cheveux attaché et claire limite blonde, si ce n’était pas le cas…. Je vais prendre une photo d’elle et la garder sous la main… C’est fou comme de petites choses peuvent être super pratique.

Je voyais au loin la lanterne de ma maison, j’avais l’impression voir une personne qui m’attendait au loin, j’avais l’impression… J’accélérais mes pas pour arriver plus vite. Je n’étais pas bien tant que je n’aurai pas Shi en vue. Bon sang ! Quelle journée quand même…

Shi était trop inquiète et nerveuse pour remarquer le regard de l'homme. Elle parut soulagée lorsque l'homme lui indiqua le chemin à prendre.

- Merci beaucoup !

Elle prit alors le chemin indiqué, marchant trop vite pour le pas d'une simple humaine Mais elle avait d'autres soucias en tête. Sa vue commençait à se brouiller dangereusement, mais pas a cause des flocons. La succube grogna. Voilà qu'elle tombait malade. En partant, elle avait oublié qu'un humain était fragile et très peu résistant au froid. Elle en mesurait les conséquences.

Elle arriva saine et sauve devant la maison du lieutenant. Les lumière n'étaient pas allumées, il n'était donc pas là. Elle l'attendit donc bien sagement, se rongeant les sangs d'inquiétude. Elle scrutait les deux cotés de la route, espérant apercevoir une silhouette. Enfin, quelqu'un arriva. En plissant bien les yeux, elle arrivait à reconnaitre Feers. En soupirant de soulagement, elle se dirigea vers lui, se jeta dans ses bras et se blottit contre son torse en tremblant. Peu après tout était noir. Elle avait perdu connaissance.

Dieu soit loué ! Elle était là ! Elle était en entier et pas de feu ou d’explosion dans les environs. Elle n’avait pas fait de bêtise ni de dégâts pendant notre séparation temporaire. Je la vis venir vers moi et venir se blottir dans mes bras et tout d’un coup… Elle devint comme une masse inerte. Qu’est-ce qu’elle me faisait là donc ? Je la pris et fit reculer sa tête légèrement en arrière et j’ai vu que… Elle n’était plus ici… En tout cas l’esprit ! J’essayais de la réveiller en lui caressant la joue, puis je lui tapotais la joue :

-Shi ?... Shi ?! Tu m’entends ?!

Je lui pinçais la joue, aucune réaction… Bon sans elle était parti loin là. Je glissais une main derrière son dos, je la fis se balancer en arrière avant déplier mes genoux pour glisser mon autre main sous ses genoux avant de me remettre droit afin de la porter contre moi. Inconsciente … Je me dirigeais vers la porte d’entrée. Je pouvais la sentir trembler. Je rentrais chez moi et je fermais la porte avec l’aide de mon pied. Je montais à l’étage… Je me dépêchais légèrement quand même, je n’avais pas non plus la conscience tranquille de la voir dans cette état. Il faut croire que quand elle se métamorphose, elle plan aussi bien les qualités que les défauts de l’apparence qu’elle prenait.

Je montais donc les escaliers jusqu’à ma chambre. J’ai eu du mal à l’ouvrir cette porte j’avais les mains… Légèrement occupé ! Mais ma détermination m’a permis d’ouvrir cette foutu porte ! Je m’approchais de mon lit avant de la poser dessus. Je soupirais légèrement avant d’enlever mas casquette. Je posais ma main sur son front… Elle était gelée… Et ses habits … Tremper ! Pfffffffff…. Je n’ai pas le choix. Avec courage je vais devoir… La déshabiller au maximum. Lui laisser ses habilles tremper n’allait pas la réchauffer et … Pas question de la laisser mouiller mon lit oh ! J’enlevais mes gants en cuir noir et ma veste pour finir en chemise. Je commençais par lui enlever son premier haut. Puis j’ai en enlever sa jupe… Je suivis par son petit chemisé. Pour finir je lui ai enlevé son collant et ses « chaussures ». La voilà en sous-vêtement… Eh ben… Drôle de …. Si… C’était particulier je dois avouer et plutôt… Mais qu’est-ce que je suis en train de faire moi ! Pas le temps de faire quoi que ce soit ! Je me dirigeais vers mon placard pour sortir un pyjama en laine chaude…

Je m’approchais d’elle donc pour lui mettre des habilles sec et chauds. Par chance, ses sous-vêtements étaient secs. Je lui enfilais d’abord le pantalon du pyjama avant le haut. Je fermi les boutons… Jusqu’à que j’ai pu, pour une raison que je ne dirais pas, les boutons ne pouvait être fermé. Pour finir je lui enfilais des chaussettes hautes en laine avant de la glisser sous la grosse couverture. Je posais de nouveau ma main sur son front. Elle était chaude… Un peu trop… Elle a dû trapper froide… Je descendis en bas pour mettre une autre buche dans la cheminé pour tenir le rez-de-chaussée au chaud et j’en ai profité pour récupérer une serviette froide pour lui poser sur le front. Je remontais et je posais la serviette sur le front… Je soupirais… Je me retirais pour aller prendre une douche chaude et me changer. Je revins quelque minute plus tard en tenue de soirée, chemise à manche remonté, pantalon et chaussette épais. Elle était là… Je m’approchais doucement d’elle et j’enlevais la serviette avant de ‘embrasser sur le front… Grâce au système de chômage, la température intérieure était de 23 degré en bas et 21 degré en haut… Je m’assis au près d’elle et je posais ma mais sur la sienne qui était sous la couverture… je vous jure cette fille….

Shi sentait vaguement qu'on la soulevée de terre avant de la gigoter dans tout les sens. Hé oh ! Elle n'était pas une poupée tout de même. Dans son état de semi-transe, elle prit tout de même conscience que la température augmentait. Mais elle se sentait toujours aussi mal. Mais que foutaient les défenses ? Elles dormaient ou quoi ? Ah oui, c'est vrai, elle avait toujours son apparence humaine et donc ses anticorps humains pas très efficaces. Elle sentit un contact sur le dessus de sa main et ouvrit très légèrement les yeux. Rassurée, elle les referma et repris son apparence originelle. Un espèce de marque noire se répandit alors sur sa peau jusqu'a la recouvrir entièrement n léger flash de lumière et la seconde d'après, la succube était en train d'étouffer le lieutenant en le serrant trop fort dans ses bras.

- J'ai cru que quelque chose t'étais arrivé !

Fausse alerte, elle n’avait rien. Par contre moi… J’avoue, je fis un petit mouvement en arrière quand je vis tout cette… drôle de chose, il y a de la lumière et tout. Bref, comme c’était louche, j’ai reculé pour éviter tout genre de problème. Je me croyais à l’abri… Mais en fait non… je fus pris et… trop fort ! Trop fort ! Trop fort ! J’étouffe ! Je n’ai qu’une chose à dire. Rien ne m’était arrivé avant… En fait la victime qui était devant moi devint … Celui qui m’étouffe … Je lui fis quelque tapote sur le dos et après j’ai essayé de m’écarter tout en disant :

-Shi… Shi … Shi… ? Je vais bien, je vais bien…. Tu peux me lâcher…. J’étouffe !

Bon sang, elle a de la force dans les bras la Shi. Bon sang ? Que la vie est dure. En tout cas elle était en forme de nouveau alors que moi… Maintenant c’est moi qui n’étais pas en forme. Mais si, ce n’est pas une femme qui va me mettre à terre. Je repris mon souffle lorsqu’elle me lâcha. Je remis correctement ma chemise et lui faisans un petit sourire. Elle allait bien et nous nous sommes retrouvés. Le plus important c’est qu’il n’y a eu aucun dégât. Alors que je me relevais pour aller chercher une boisson chaude pour elle, mon téléphone se mit à sonner… J’avais un téléphone dans la chambre et un au salon. Je pris le téléphone de la chambre et je répondis :

-Ici le lieutenant Herr Feers… Oui… Vous êtes sûr ? …. Non, non, je comprends parfaitement… Dois-je venir avec … Mais vous êtes vraiment sûr que …. En revoir…

Je raccrochais avant de baisser la tête en avant et me pincer le haut du nez… Je fermis les yeux… Je réfléchissais quelque seconde… Bon sang… Qu’est-ce que tout cela signifie donc… Je regardais Shi en soupirant. Je m’étirais en soupirant… :

-Je dois aller au bureau… Ils ont quelque question à poser et j’ai besoin e quelque réponse…

En fait, il y a eu un petit incident dans un des centres de détention… Je faisais partie des services de renseignement autre fois… Le devoir m’appelait et… Je fis un petit sourire à Shi… On va dire que pour une raison quelconque… J’avais besoin d’elle… Mais elle ne le devait pas le savoir… Je lui tendis la main en la regardant dans les yeux :

-Vous allez mieux… ? Voulez-vous m’accompagner ?

Je savais qu’elle était inquiète pour moi et qu’elle préférait rester à mes côtés. Je devais utiliser ceci pour qu’elle me suive volontairement. Je ne savais pas exactement ce qui se passait. Mais il faut croire que nous sommes tombés sur quelque chose ou quelqu’un… Manipulateur ? Non je ne faisais juste le pourquoi que je suis ici… Elle allait devenir un élément important pour la suite… Un vieux dossier allait être rouvert… Et nous allions apporter des informations à tout ça… Puisse-t-elle comprendre mes motivations à rester fidèle à ma nation. Mon regard ainsi que mon sourire était devenu un peu ... sombre. Il n'avait pas spécialement changé mais on pouvait sentir une certaine obscurité... N'a-t-elle pas dit qu'elle serait mon ombre ?

Une sonnerie stridente perça les tympans sensibles de Shi. Le téléphone. Qui pouvait donc appeler a une heure pareille ? En raccrochant, Feers fit son geste (ou plutôt était-ce un tic ?) de profonde réflexion. Venir avec ? Pourquoi pas ? Elle attrapa la main tendue. Elle était déjà dévorée par la curiosité. Curiosité qui a failli mettre fin a ses jours de nombreuses fois.

- Tu peux me tutoyer, tu sais. Ne sois pas si coincé, voyons, dit-elle en riant.

Le visage de la succube devint grave lorsqu'elle vit le sourire changé du lieutenant. Il devait savoir qu'aucun petit détail ne lui passe sous le nez. Peut être était-ce vraiment grave ? Il était tard, on ne faisait pas venir quelqu'un simplement pour boire le thé. Elle s'habilla pour sortir, comme d'habitude devant le lieutenant. Après tout, il devait avoir l'habitude maintenant. Elle s'enroula aussi dans une longue cape noire qui l'avait suivie tout au long de son passage dans l'armée et qui l'avait sauvée du froid un nombre incalculable de froid. En passant, elle prit aussi son apparence d'humaine de nouveau.

Que la vie est étrange. Je parti me changer pour remettre une tenue plus approprié pour aller au « travail ». Coincé ? En fait si je me mets à vous voyez une personne c’est soit pour mettre une distance entre une personne et moi par la parole ou bien c’était une marque… D’une certaine nervosité… Cela ne peut pas dire que j’avais peur, mais plutôt que … J’allais faire quelque chose… Par sens du devoir si on peut dire. Quelque chose qui me mettait au-devant du danger. Je revins et lui pris la main tendrement. Je l’emmenais à l’extérieur, mais cette fois-ci… Je pris ma voiture qui était garé dans la rue. Juste avant de quitter la maison, je pris une petite boite, aussi grande qu’une trousse scolaire… J’ouvris la porte passager avant d’inviter et d’aider Shi à s’installer. Lorsque cela était fait, je fermais la porte et je partis prendre ma place de conducteur. Je m’installais, mis ma ceinture et j’enfilais dans clé dans le contacte… Je fis un quart de tour... J’attendis un peu… Eh oui il fallait préchauffer la bougie d’allumage… Et je mis le moteur en route…

Je regardais dans les rétros avant de mettre le clignotant et prendre la route. Cette fois-ci j’allais dans le sens opposé d’avant. La neige tombait tel un déluge… La nuit fut tombée. Je regardais la route fixement… Ma vitesse était de 40 Km/h. La route n’était pas vraiment dégagée et je n’avais pas mise les pneus de saison donc… Patience. Je regardais par moment Shi pour lui offrir un petit sourire pour la rassurer… Ou plutôt m’auto rassurer…

La route dura quelque minute, pas loin d’une heure en vérité. Vu la vitesse que je roulais et notre destination. On arrivait à un poste de garde… Je descends ma fenêtre et je saluais la garde avant de lui donne un papier… Le regarde le lit avant de me pointer avec son arme… Je lui montrais mes mains. Uns second garde ouvrit la porte de Shi avant d’essayer de l’attraper. Une chose était sûre ! C’était une embuscade. D’autre soldat venait en renfort. Je ne peux vous dire qu’une chose… Shi a pu sentie une piqure à son cou avant de sombrer dans le noir totale.

Lorsque Shi se réveillait, elle était attaché un fauteuil métallique plombé au sol. Des liens lui tenaient les poignets, les bras, le cou, la hanche, les cuisses, les mollets avant de finir par les chevilles. Tous ses liens en acier la tenaient plaqué contre le fauteuil. Encore autre chose, elle était branché à une machine qui calculé ses pulsions du cœur… Pour deux raison, voir si le cœur lâchait et si elle mentait ou pas. Ah oui ! Encore une chose… Elle était perfusée… Une poche d’un liquide blanc était à sa droite… Ce produit allait directement dans ses veines … Faible dose certes, car elle venait d’en avoir une importante dose juste avant. L’objectif était de la tenir dans un état secondaire et éviter que ses idée soit assez claire pour qu’elle puisse tenter quoi que ce soit… En fait son cerveau n’était pas assez coordonné à cause de la drogue pour lui permettre d’utiliser ses pouvoirs.

La pièce était carrée… Sombre et humide. Il y avait une seconde personne sur le même type de chaise attachée et équipée de la même façon… Shi et ce gars avait le visage recouvert. En face d’eux, en hauteur, il y avait une baie vitré. On pouvait voir une silhouette, une ombre d’un homme. La vitre était fait en sorte de ne voir qu’une silhouette, comme une ombre chinoise. Une voix grave sortait des haut-parleurs. Impossible d’entendre la véritable vois de cette personne qui dit :

-Bonjour… Comment sentez-vous ?

La pièce était sombre, très peu de lumière, là où il y avait une grande source de lumière c’était dans la pièce ou se trouvait cette ombre à la voix grave. Ici la voix… Enfin voilà… Il y avait une ambiance mort. Le second prisonnier gardait le silence… Que s’était-il donc passé ?

Ce fut une voix métallique et très désagréable pour ses tympans qui sortit Shi de sa torpeur. Elle essaya de bouger. Son corps ne répondait plus. Et elle était attachée. Seuls ses yeux pouvait bougeait facilement. Le rythme de son cœur monta en flèche, faisant presque exploser la machine. Maudits humains. Voilà ce que c'était de donner sa confiance a quelqu'un. Comme elle se sentait ? Elle s'était fait avoir comme un bleu, bordel. Et puis c'est quoi ce siège ? Ils vont pas la disséquer quand même ! Son cœur revint à un rythme a peu près normal.

- Comment je me sens ? Hum, très bien en sachant que je vous fais tellement peur que je suis dans l'incapacité de bouger. Mais ça, c'est ce que vous croyez. Je me suis peut être fait avoir comme un bleu mais je suis loin d'en être un.

Elle affichait un sourire en coin, caché par le tissu qui lui recouvrait le visage. Elle pouvait aller jusqu'a arrêter son propre cœur pendant quelque minutes. Elle cessait alors de respirer et entrait dans une sorte de léthargie. C'est encore une spécificité de sa race, qu'on lui avait appris à maitriser au camp.

En un instant, la machine cessa de faire son incessant "Bip Bip" pour laisser place à un silence de mort.

A présent, comme notre inconnu est impossible à identifier, il portera le nom de Monsieur M. M comme Monsieur ou Mal ! M était intrigué et il sourit devant l’arrogance de cette fille. Elle était beaucoup trop sûre d’elle. Il rit même devant ce spectacle. A sa place, il se serait fait petit, mais bon… Il y avait un genre de clavier géant devant lui avec des touches des différentes tailles et une roulette. Il avait d’ici un important contrôle sur cette sale d’interrogatoire… Porte, lumière et matériel présent et brancher au courant bien sûr. Il y avait une possibilité de contrôle à distance en cas de problème. Un système de sécurité était mis en place pour un blocage manuelle de la pièce en cas de coupure de courant.

M était souriant derrière cette vitre blinder qui laisser apparaitre qu’une silhouette noire pour ce qui était dans la pièce et sa voix était couvert par un modificateur vocal. Il était en gros plutôt bien protéger car de plus il était en hauteur. Alors qu’il allait poser une seconde question… Il regarda son écran… Les pulsations étaient en train de diminuer… Un peu trop jusqu’à plus en avoir. Il regarda à travers sa vitre… Elle était… médicalement morte ? Etrange… elle était pourtant en forme avant. Il appuya sur un bouton pour diminuer la quantité de drogue… Et il tourna doucement la roulette. Savez-vous comment fonctionne le cœur ? C’est un musque qui travaille avec l’aide d’un coup d’électricité que le cœur produit. Il faut croire que cette électricité avait besoin d’un coup de main… Il appuya sur un bouton et une décharge électrique fut envoyée sur Shi à l’aide des « ventouses » capteur posé sur elle au niveau du torse, du cœur…

Cette électrocution durera trois secondes… Ce qui pouvait sembler une éternité avec la douleur que logiquement cela produit. Il regarda s’il y avait réaction… Toujours pas ? Il recommença cela à plusieurs reprises… Trois fois avec une pose de dix seconde entre cache électrocution… Il nous la fallait vivante… Une morte a tendance à rester silencieux devant les questions et nous étions là pour avoir des réponses, je voulais dire Monsieur M. Toujours pas de réaction ? Deux solutions possibles… Soit elle est tenace ou bien elle était vraiment morte. La silhouette pris le téléphone… Quatre seconde après avoir raccroché, la porte de la salle d’interrogatoire, une porte blinder avec un genre de mousse autour qui servant d’isolant acoustique s’ouvrit.

Trois soldats armaient d’arme automatique rentrèrent avec un homme en blouse blanche. Les gardes encerclèrent la chaise en formant un demi-cercle à trois et le médecin s’approcha de Shi pour vérifier son état de santé… Attention, il y a des gardes, un médecin et … Monsieur M ! Dans son abri derrière sa vitre blinder.

» Vengeance! [pv celle qui m'a attaqué dans la bibli!]
» La directrice folle du pensionnat : Shi
» Donc c'est ça le pensionnat ? [La directrice et la gamine]
» Un rep avec une vampire
» Demande d'un rep avec quelqu'un