Nawel Hax débarque (et vous n'avez pas fini d'en entendre parler!) [finish]

Son physique :
Les premières choses que l’on remarque chez cette jeune demoiselle sont sa peau pâle qui ne bronze pratiquement jamais et ses grands yeux. Turquoises avec des reflets bleus plus ou moins foncé, ils brillent constamment de joie et de malice. Puis il y a ses cheveux. Blonds et relativement courts, elle les décore souvent avec son nœud blanc fétiche et adore se faire toutes sortes de coiffure. En fait, elle change tout le temps. C’est pour ça qu’elle peut en couettes et rentrer en les laissant détacher. Elle aime aussi beaucoup les barrettes, surtout quand elles sont bleues. Son visage, quant à lui est ovale. Elle possède néanmoins d’assez grosses joues qui lui valent beaucoup de pincement. Ses lèvres sont fines et son nez, petit. Maintenant, son corps ! Elle est petite pour son âge, mais compense avec un ventre plat, une quasi absence de hanches et un bonnet A. Nawel a donc des petits airs de gamines, ce qui fait qu'elle ne fait pas son âge et que tout le monde lui donne un voir deux ans de moins. Mais bon, elle s'y est habituée et ne relève plus.

Pour finir, parlons de ses vêtements. Elle adore particulièrement les robes, sa préféré étant rose et courte avec des volants. Sinon, elle peut bien évidemment porter de tout, mais se sent mal dans les pantalons.


Son caractère :
Il y a une chose très importante (pour ne pas dire vitale) à savoir sur Nawel : elle est très joyeuse. Toujours à courir et sauter partout, elle ne manque absolument pas d’énergie. Souvent appelée « pile ambulante » ou « chieuse ambulante » par ses proches, elle ne cesse de bouger partout. Elle peut être dans une pièce, une seconde plus tard dans une autre et retourner ensuite dans la première tout aussi rapidement. Elle est vraiment suractive. Et s’attache aussi très vite. C’est pour ça que, dès qu’elle se fait des amis, elle est tout le temps – ou presque – sur leur dos. Toujours souriante, toujours une parole gentille, toujours le mot pour rire, elle arrive facilement à pénétrer dans le cœur des gens. Elle est arrivée plus d’une fois à se lier d’amitié avec des solitaires qui au début la repoussaient tout le temps. Elle sait toujours quoi dire et quand le dire... c’est un véritable soutien autant pour ses proches que pour des inconnus qu’elle pourrait rencontrer dans la rue : elle est très sociable. Elle sait prêter une oreille attentive et se taire quand il le faut (comme la phrase que répétait souvent une de ses amies d’enfance quand elle était triste : « silence et réconfort »). Comme tout gamin qui se respecte, Nawel adore aussi jouer. A la balle, à la course, aux cartes... tant qu’elle n’est pas seule et qu’elle s’amuse, elle n’est pas très regardante. En fait, elle joue souvent – pour ne pas dire « tout le temps ». Nawel est également gentille. Elle a un cœur en or et adore rendre service aux autres. Il lui arrive aussi souvent de faire des cadeaux à ses proches (elle n’est pas très regardant sur le prix). Très expansive, il lui arrive souvent de faire des câlins (et des bisous) à tout le monde. Elle laisse souvent déborder ses émotions et recherche constamment de l'affection chez les personnes qui l'entourent.

Mais évidemment, Nawel n’a pas que des défauts. Effectivement, elle est aussi assez capricieuse : il ne faut jamais lui refuser des choses trop longtemps. Elle a été habituée à avoir tout ce qu’elle désirait et a du mal à se détacher de cette idée. Elle est également gourmande, même si ça ne se voit pas. Elle a un gros faible pour les tartes aux pommes ainsi que les bonbons bien sucrés, et fait donc assez souvent du sport pour évacuer sa graisse et rester en bonne santé. Nawel a deux gros défauts : elle est très impulsive et tête en l'air. Il lui arrive très souvent de foncer tête baissé, sans même réfléchir deux petites minutes aux conséquences de ses actes. C'est pour ça qu'elle s'attire souvent des problèmes. Et comme elle est très maladroite, ça ne fait qu'empirer les choses qui prennent des fois dans ampleurs catastrophiques.


Son Histoire :
Nawel est née un beau jour d’été, à la plus grande joie de Clarisse et Claud, ses parents. Mais elle n'était pas seule. En effet, son frère jumeau, Nayel, arrive six minutes plus tard. Par la suite, elle eut un autre frère, mais pas de sœur - ce qui la désolait, bien évidemment. Elle vécut assez tranquillement, loin de la guerre qui faisait rage. Pourtant, son père partait régulièrement pour se battre avec les gens de son peuple. Mais elle ne remarquait rien. Déjà hyperactive à sept ans, elle savait comment faire sourire sa mère qui était pourtant si malheureuse et inquiète. Ce qui, bien sûr, inquiétait Nawel. Chaque jour elle tentait de rassurer Clarisse, sans grand effort. C’est seulement un an plus tard que la jeune fille comprit pourquoi sa mère était comme ça. Pourtant, elle ne perdait pas sa bonne humeur. Au contraire. Elle sentait que rendre joyeuse sa maison était son devoir. Elle s’y attela donc pleinement. Au bout d’efforts poussés, elle réussit à installer une atmosphère de joie dans sa maison.

Mais un jour, tout fut réduit à néant. Son père rentra tard, couvert de sang, hagard. Il avait de vilaines traces de morsures de deux côtés du cou. Des vampires l'avaient attaqué. Ils ne lui avaient laissé aucune chance. Nawel, qui l’attendait, se précipita vers lui et l’assit pour le soigner. Le lendemain, il attrapa une fièvre intense qui le fit halluciner pendant plusieurs jours. Il ne reconnaissait plus sa famille et ne cessait de murmurer "Vampires, vampires". Il cauchemardait toutes les nuits. Puis tout fut fini. Il fut guéri et retrouva une santé. Mais il avait changé. L’étincelle avait disparu de ses yeux. Il ne sourit plus jamais. La maison retomba dans un climat de peur et de tristesse perpétuelle que même Nawel n’arrivait pas à briser. Enfin, elle y arrivait, mais chaque fois qu’ils croisaient Claud, ils perdaient de nouveau tout espoir et toutes joies. Le calme régnait partout. On n'entendait plus ni éclats de rire ni conversation animée. Et elle ne savait pas comment faire pour que tout redevienne comme avant.

Alors que Nawel commençait à désespérer, sa mère vint la voir. Ses yeux verts étincelaient de tristesse, mais aussi de fierté. Elle s’assit sur le lit de sa fille, à côté de celle-ci et lui dit :
- Ma chérie, un pensionnat a été créé. Je veux que toi et tes frères y aillent.
- Mais maman ! s’écria Nawel. Je ne veux pas abandonner papa...
- Ne t’inquiète pas, je reste ici, moi. Et je sais qu’il aurait voulu ça pour vous. C’est un pensionnat où la guerre ne peux pas pénétrer. Prépare ta valise ma puce, vous partirez demain.
Puis elle lui fit un bisou sur le front et s’en alla, sans un mot de plus, et sans même lui faire un câlin ou rien qu'un petit bisou. Nawel observa le dos de sa génitrice jusqu’à ce qu’elle celle-ci referme la porte, puis resta un long moment indécise, ne sachant que faire.
Le lendemain, elle partit. Et ni sa mère ni son père ne vinrent lui dire au revoir.