Les feuilles mortes de l'automne [ Pv : Le soldat transformé en incube ~]

J’en ai marre de transformation… Shi ou pas le prochain qui me transforme, je lui mets un directe du droit sur sa joue gauche… je me relevais comme si rien n’était… Comme pour ignorer complètement cette incident et je regardais sévèrement Shi pour m’avoir marché dessus pour une seconde fois depuis qu’on est ici. Bref… Je remis correctement mon uniforme et je ramassais ma casquette… C’est fou quand même que tout soit réapparu à sa place. Enfin oui c’est bien moi Herr Feers… Je me tournais vers mon collègue et je me rapprochais de lui sans faire trop attention aux autres… Je le pris par le col pour le relever et lui dire :

-Je suis bien Herr Feers.

Je le gardais au prêt de moi mon camarade et je regardais tout autour de moi… Ils étaient bien trop nombreux pour tenter une tactique de repli… La sortie était trop loin… Il fallait jouer politique maintenant … Je n’avais non plus d’arme en main pour montrer que je n’étais pas là pour rire... Enfin bon, je me tournais vers le « responsable » d’ici… Je le regardais droit dans les yeux pour lui montrer que j’étais loin d’être effrayer malgré la situation.

-En tant que prisonnier de guerre, cet homme doit être traité ainsi. J’appelle à la convention internationale sur les conditions de prisonnier de guerre qui interdit les tortures et les exécutions abusives. Je demande la négociation pour la libération de cet homme et son retour sur ses terres.

J’espère qu’ils savent au moins ce que ces ses lois et qu’ils ont bien signé comme tout le monde… L’ambassade on peut oublier vu qu’en tant de guerre il n’y en a pas ! Bon je me suis tourné vers mon collègue avant de lui chuchoter :

-Garde ton calme… Tu te fais discret et tu ne dis plus aucun mot jusqu’à que je t’en donne l’autorisation de reparler… La situation est tendue… donc chut.

Quel dommage de ne pas avoir d’arme sous la main on se sent si bien avec une arme attaché à sa ceinture, ce sentiment de sécurité qui vous donne des ailes pour braver tous les dangers, mais bon, il faut faire avec. Je ne sais pas comment ça allait finir tout ça… En tout cas je ferais on possible pour le sortir de là… On peut me demander pas mal de chose…. Mais abandonner un camarade dans le besoin ou ma patrie… Tu peux toujours courir. Bon, regardons si ça va le faire ou pas. En tout cas, s’il cherche le conflit directe, je leur offrirais si besoin est !

Un concert de protestations retentit suite à la mention de la Convention Internationale.

- Bah si on le lâche en pâture à Shi, c'est pas vraiment de la torture.

Un simple regard tueur le fit taire sur le champ.

- Et si on administré une dose de tranquillisant pour ours ?

- La ferme doc'.

- Dommage...

- On peut le faire bouillir ?

- Le vider de son sang ?

La succube poussa un gros soupir.

- Qu'est ce que j'ai fait pour me retrouver avec une bande de mâles attardés ? Bon lieutenant, si vous voulez bien vous donner la peine de retourner a votre tente TOUT DE SUITE, ça m'éviterez de le faire a coup de pieds là ou je pense. Oh et si jamais, l'idée de libérez cette pauvre créature vous effleurerez l'esprit alors que nous n'avons pas de solution, vous vous retrouverais transformer en mouche. J'espère avoir était bien claire.

Ils ont vraiment un problème sur comment traiter un prisonnier de guerre. Eh ben la Shi… Tu crois que c’est parce que je suis entouré d’incube et de succube et qu’on est chez toi que je vais te laisser me parler ainsi ? A chaque proposition de chacun mon collègue allait de plus en plus vers le sol et là ! La réaction de mon camarade a pris la solution face aux ordres de Shi qui était de m’éloigner de lui. Je ne sais pas dû il sort ça, mais il avait réussi à me menotter et à balancer la clé je en sais où… En fait je ne sais même pas s’il avait la clé… Me voilà attaché à lui maintenant. Je le regardais en levant un sourcil et je bougeais mon poignée attaché qui fit bouger le bras de l’autre :

-Je sais qu’on dit que je suis attaché à ma nation et à mes camarades, mais c’est au sens figuré… Pas au sens propre !

Eh ben quelle aventure… Bon ben me voilà dans un drôle de situation. Il faut agir ! Et je vais agir de façon à faire plaisir à tous… Je vais me retirer me retirer dans la tente comme à dit Shi… Je ne fais que suivre un conseil de la demoiselle… Mais j’emmène avec moi l’autre comme nous sommes très, très attachés… Alors je me suis dirigeais vers l’extérieur de la tente et tout d’un coup… Pris d’un sentiment de suicide, l’agent se mit à courir et je le suivi contre ma volonté… C’est surtout que je ne voulais pas me retrouver face à terre. Il courrait vit dit donc. Il se dirigeait vers les bois… Nous voilà parti dans une course poursuite comme deux fugitifs… On pouvait entendre :

-Cour moins vite !

De ma part, le fou quand même, je me demande bien ce qu’il a dans la tête, je lui dis de garder son calme et le silence, alors à la place de parler il exprime sa peur par cette course folle. Notre chance de s’enfuir était tellement proche du zéro que je me dis que c’était une balade pour faire un peu d’exercice… Pour moi nous étions presque morts. Je ^réfère même pas imaginer comment est Shi, elle avait l’air fâché et là on se tire… Donc je pense qu’on va s’en prendre plein la face… Je ne sais pas s‘il avait un plan, je vais bientôt le savoir…

Shi prenait l'air sur une colline non loin du camp. Quelle journée, mieux valait ne pas se lever. Le soleil couchant baignant d'une couleur rouge les nuages. Comme si le ciel saignait. Quelque chose en cuir et a quatre pattes retint son attention. Ca courait au pied de la colline avant d'entrer dans la forêt. Quelqu'un va se faire transformer en mouche si elle lui mettait la main dessus. Mais elle avait d'autre souci en tête pour le moment. Tout le monde savait qu'il ne fallait pas entrer dans cette forêt en pleine nuit. Il y a d'autres espèces d'animaux carnivores que chez les humains. La succube les suivit en courant pour ne pas perdre leur trace de son pas léger.

La créature ouvrit les yeux. Il faisait sombre et il avait faim. Il espérait trouver quelque chose de plus gros que d'habitude. Il se leva d'un bond, frappant de ses six pattes le sol de feuilles mortes. Ses écailles d'une couleur orangée étaient plus robustes qu'un roc. Il leva à tête reptilienne et huma l'air. Cela sentait la peur. Et le bipède. Il y en avait deux. Tout près. Il se glissa en silence sur le tapis naturel. Les proies s'étaient arrêtées dans une clairière. Ils le remarquèrent seulement lorsqu'il se jeta sur eux, ses yeux jaunes brillant d'une lueur terrifiante sous le clair de lune. Soudain, un grognement sauvage retentit non loin.

Shi percuta la créature sous sa forme de loup. Ce n'était qu'un tas gigotant de poils et d'écailles jusqu'a ce qu'elle parvint à mordre l'échine de son agresseur. Seulement, plus vif que l'clair, il planta ses crochet dans la patte arrière de la succube. Sa vue se brouilla a cause de la douleur et elle failli lâcher prise. Elle tint bon et serra plus fort les mâchoires. Un craquement bref et l'espèce de serpent a patte s'affaissa sans bruit, mort. Le loup s'ébroua avant de lécher sa patte meurtrie. Elle planta ensuite son regard rose dans les yeux de Feers. Une lueur mi-moqueuse mi-inquiète y brillait.

Je vous le dis, ne jamais partir dans un pays étranger à votre culture en temps de guerre ça peut faire mal. Je suis confient mais quand même là ! Bon à partir de18h00 il faut rester à la maison chez eux sinon il y a des bestioles qui viennent pour te bouffer. Bon vous savez, il vous suffit d’avoir une bonne connaissance pour que les choses s’arrangent. Mais quand même, c’est vachement hostile en fait, je ne pensais pas que de tel créature pouvait exister, qu’est-ce qu’on est bien chez soit quand même. Le collègue était tout tremblant et moi assit par terre appuyé contre un rocher. Je le regardais le loup… J’avais envi de prendre quelque chose et lui jeter dessus… Je pris une pierre pointu et je commençais à frapper aussi fort que je le pouvais sur les chaines des menottes que j’avais tendu sur le rocher. Je voulais m’en débarrasser avant qu’il me tire dans une autre galère, en plus la louve s’était encore blessé…

Il faut dire quand même que c’était impressionnant. Regardez… En loup elle avait réussi à abattre une telle créature, c’est impressionnant et effrayant à la fois, mais bon, elle était dans mon camp logiquement, ce qui était un soulagement tout de même. Bon moi, ça allait, j’avais une peur sur le coup lorsque la chose bondit sur nous, mais maintenant c’est bon, plus ou moins.

Les chaines finirent par lâcher l’affaire enfin. L’autre se reposer de cette aventure dirait-on. Je me dirigeais vers la louve et je le regardais en levant un sourcille :

-Je vous jure toi….

Je n’avais pas envie d’utiliser mes habilles pour faire quoi que ce soit, je me servis donc sur le collègue pour lui arracher un morceau d’habit pour faire un bandage temporaire. Touché à la jambe droite… Bon la blessure n’avait pas l’air d’être trop profond à vue d’œil, après je ne suis pas médecin. Je mis ma veste sur ses épaules si au cas où elle se retransformer en succube elle ne soit pas nue si ses habilles ne réapparaitraient pas en même quelle.

Shi redevint humaine. Sans oublier les habits cette fois, elle n'avait pas envie de se retrouver nue en pleine forêt.

- Je pense qu'on reste ici pour cette nuit.

Elle posa une espèce de récipient et fit craquer une allumette avant de la jeter dedans. Un feu bleu s'alluma tout de suite.

- Je ne vous cache pas que si vous voulez survivre, il ne faut pas vous éloignez.

La succube tire quelque chose de noir et brillant de son dos. C'était le plus gros calibre qu'elle avait trouvé dans le camp. De toute façon, ils ne savaient pas quoi en faire. Elle le prit en main et tira sur l'ex prisonnier de sorte que la balle effleure seulement son épaule.

- Pas bouger toi, compris ?

Elle jeta ensuite l'arme à Feers.

- Ne t'y attache pas trop, je la récupérerais sitôt qu’on sera en sécurité.

Bon sang, elle m’a fait peur lorsqu’elle tira sur mon agent. Par chance elle sait tirer. Il a fait un bon et tomba dos à terre. Plutôt agressif la méthode pour ne pas dire de bouger, mais bon, il faut faire avec. Il se frotta l’épaule pour voir s’il avait quelque chose, il n’avait rien, encore heureux. Alors comme ça, bous allions passer la nuit ici ? La joie, j’adore le camping sauvage… Mais là, c’était trop sauvage à mon goût… Elle me lança son arme… C’était un vieux modèle… Ca date des premières guerres… Enfin bref, c’est mieux que rien.

-Que tu es cruel avec moi…

Je le dis d‘un ton ironique avec le sourire du coin des lèvres. Je regardais l’arme en détail avant de la recharger… je m’assis sur un vieux tronc d’arbre… On ne voyait même pas le ciel… La joie, les arbres n’avaient même plus de feuille. Il faisait un peu froid et… Quelle ambiance morbide… Mais on ne pouvait rien faire vu que… on devait se faire discret pour éviter de se faire repérer par les bestioles existant ici. Je regardais mon collègue longuement… Puis je regardais rapidement Shi avant de regarder autour de nous. C’était trop calme… On n’entendait que le vent. On pouvait entendre de rôle de cire d’animaux au loin.

-Quelle journée…

Petit commentaire pour casser le silence. J’aimais le calme et tout, mais là, c’était presque effrayant. Il y avait des cris de bestiole, des craquements, bref quoi. Je frottais mon arme pour le nettoyer un peu, je me demande bien où elle avait trouvé cette arme. Vous savez qu’on produit même plus cette arme maintenant… Je ne sais pas en fait… Après tout… On n’est pas les seuls à produire des armes, les humains aussi. En tout cas… je sens que ça va être long cette nuit…

Shi s'assit en tailleur sur un rocher. Les bruits familiers de la forêt l'apaisaient. Le bruit de la respiration saccadée du soldat et celle plus calme du lieutenant lui faisait rappelle qu'elle n'était pas seule. Dormir au clair de lune lui faisait rappeler des moments passés. Heureux ou non. Souvent, ce n'était pas le cas. Mais quelque chose la troublait. Une rumeur presque inaudible au loin. Elle haussa les épaules, sans doute son imagination. Un insecte gros comme son poing passa en volant avant de se faire griller par le feu.

- Un de ce que vous appeler moustique. Si j'étais vous, je me méfierai, ils aiment bien le sang humains ces saloperies.

Un bourdonnement, comme un bruit de moteur l'alerta. Ils n'avaient aucun véhicule qui produisait ce bruit là.

- Je reviens.

De son pas léger, elle disparut dans les ténèbres environnante. Seul le bruit du vent semblait lui répondre. Finalement, c'était une fausse alerte. La succube allait revenir sur ses pas lorsqu'une lumière artificiel se braqua en plein sur elle. Sa vision nocturne activée, elle en fut aveuglée. L'espèce de chose en métal la renversa. Elle n'eut le temps que de se relever avant qu'elle sente une piqure au niveau de son cou. Au bout de quelques minutes, elle reprit conscience si on pouvait dire ça. Ses sens fonctionnaient toujours mais son corps refusait de bouger. Elle le sur lorsqu'on la souleva de terre et qu'elle essaya de se débattre. Décidément, les autres aimaient bien l'avoir pour prisonnière.

Elle prend bien du temps dit donc pour aller voire qui se passe la Shi. Le calme s’était légèrement dégrader avec le temps. Depuis le départ de Shi en fait. Je me suis levers et je marchais autour de notre source de lumière… Jusqu’au moment on entendit des craquements de branche tout autour de nous. On aurait dit des bruits de pas… Nous pouvions entendre que nous étions encerclés… Je chargeais l’arme et je le pointais droit devant moi dos à un arbre… Quelle aventure quand même… Les bruits étaient de plus en plus fort et proche… J’avais mes doigts sur la gâchette et … Eh ben quelle surprise en fait. Que faisaient-ils donc ici ? Je baissais mon arme et ils baissèrent la leur et leur lampe torche aussi. Je fis un salut rapide avant de leur demander :

-Lieutenant Herr Feers, identifiez-vous ?

Un officier sortit des rangs des soldats et me salua aussi avant de dire :

-Caporal Yan Polo de la sixième division blindé en mission d’extraction.

Ils étaient venus chercher ceux qui se sont fait capturer ou plutôt tuer. L’agent se leva et se dirigea vers eux joie au cœur. C’était hélas le seul survivant. Je regardais leur nom, plutôt nombreux et un blinder de mobiliser, normale après tout dans un territoire ennemi :

-C’est le seul survivant… Je vous conseille de vous retirer le plus vite. Je ferais mon rapport sur leur activité. Nous sommes tous en opération ici, faisons attention à ne pas gêner l’autre.

-Bien sûr lieutenant. Sinon, nous avons rencontré de la résistance en chemin.

-Ah oui ? Créatures ?

-On peut dire ça…

Deux soldats amenèrent Shit enchainé et endormit. Je fis signe de la poser à terre. Donc la voilà. Je pensais l’avoir perdu mais ces hommes me l’ont retrouvé. C’était sympa de leur part :

- Cette succube travaille avec moi… Pas d’inquiétude à avoir, je gère la situation.

-Bien reçu, nous allons nous retirer à l’avant-poste Alpha.

-Parfait… Vous n’auriez pas une radio pour moi ?

-Si nous devrions pouvoir vous en donner un…

Un soldat s’approcha de moi et me donna sa radio je le remercie et fit signe de partir… Ils partirent dans la forêt avant de disparaitre. Je libérais Shi de ses enchaine avant de les jeter au loin et de l’allonger doucement prêt de la source de lumière. Je posais ma veste sur elle avant de m’assoir de nouveau et je pris l’arme bien en main… Il me fallait plus qu’à attendre maintenant …

Au bout d'un moment, Shi parvint à bouger le but de ses doigts avant de reprendre entièrement le contrôle de son corps. Elle se redressa d'un bond et regarda la direction dans laquelle les soldats sont partis. Elle s'assit alors sur un rocher avec un étrange sourire sur son visage.

- Je ne savais pas que vous aimiez autant les mines.

Un bruit d'explosion souligna ses paroles. Un morceau de ferraille vint se planter dans un tronc d'arbre tout près de la tête du lieutenant.

- Oh mais ne t'inquiète pas, les survivants vont être dévorés par des bestioles pour mettre fin a leur souffrance.

Un silence plana jusqu'a ce que des grognements ainsi que des hurlements le trouble. Un soldat a l'uniforme en lambeaux et à qui il manquait le bras gauche s'effondra près d'eux. La succube le regarda avant de reporter son attention ailleurs.

- D'ailleurs, en passant, quelle est cette opération que tu es censé mené ici ? Et pourquoi as-tu besoin tout a coup d'une radio ?

Elle devenait désagréable la Shi comme ces terres. Elle allait un peu trop loin. Nous nous entendons peut être bien, mais il y a des limites surtout quand des vies sont perdu... Je me suis levé en voyant cet homme à terre… Elle avait fait un commentaire de trop et son sourire n’était pas approprié. Ce comportement était inacceptable… Je me suis dirigé vers elle avant de lui donner une giflé assez forte pour lui faire tourner la tête sur le côté… Je n’avais même pas pris la peine d’enlever mon gant pour cela. J’étais en effet fâcher et je retournais à ma place :

-Je n’aime guère votre comportement mademoiselle Shi.

Je n’avais rien d’autre à déclarer sauf… La minute de silence pour nos pertes. J’avais encore l’arme à coter de moi. Je n’avais pas l’attention de l’utiliser contre elle, mais si besoin est je le ferais. Lorsqu’il y avait des morts dans l’histoire, il ne fallait pas sortir certaine chose. Vu la situation elle est allée beaucoup trop loin. Ces pertes je me faisais ne pas sourire. Ils sont morts… Ils sont des héros maintenant mais à quel prix… Je regardais Shi droit dans les yeux, un regard simple mais noir et profond… Ces prochains mots pouvait bien m’insister à serrer la gâchette.

Shi ne l'avait vraiment pas vue venir celle-là. C'est avec un air ahuri qu'elle frotta sa joue meurtrie. Elle s’assombrit en voyant le regard que lui lançait le lieutenant. Décidément, il n'était jamais content. Elle l'avait quand même sauvé d'une mort certaine. D'un geste vif, elle envoya de la terre dans le récipient incandescent, éteignant la source de lumière bleue. Les seules flammèches à présent étaient le feu rose des yeux de la succube qui ne reflétait aucune de ses émotions.

- J'espère que tu ne serviras de diner pour aucune bête, tu la rendrais malade !

Les flammes de couleur disparurent elles aussi. Un bruit de feuille froissée et des craquement de branche fut un autre signe du départ de la jeune femme. Après tout, il pouvait très bien se débrouillait sans elle. Mais elle au moins, s'était entrainée dans cette forêt. Une bise glaciale souffla. Des flocons de neige commençaient à tomber. L'hiver approchait. Shi eut soudain du remord d'avoir abandonné le soldat dans le froid, sans lumière et dans un milieu hostile. Cependant, sa dignité en avait pris un coup. Elle haussa les épaules. Après tout, il avait récupérer une radio, il trouverait bien un moyen de s'en sortir.

N'empêche que, s'il s'en sortait vivant, elle prendrait une sacrée dérouillée. La lumière de la lune la tira de ses sombres pensées. Elle était déjà à l'orée de la forêt.

Je la laissais partir. Et compte la dessus que je ne me fasse pas dévorer, ce n’est pas dans mes plans. J’avais encore mon arme, c’était parfait car la radio était là. Elle partit de son côté, moi je parti dans le sens opposé à elle. Je n’avais pas besoin d’elle pour m’en sortir. Il suffit d’aller tout droit. Cette forêt n’était pas éternelle, il allait bien s’arrêter à un moment donné. Je fis attention à ne pas prendre la même direction que mes camarades tombaient. J’allais éviter les mines le plus longtemps possible. Je vous jure. Quel manque de respect envers ceux qui se font tué. Elle pensé m’intimider avec son regard ? Cela ne marche pas avec moi. Je parti droit devant moi avec une marche soutenue passant par-dessus et dessous des troncs d’arbre couchaient dans cette forêt…

Bon sa fait combien de temps que je marche ou plutôt court ! J’avais l’impression d’être poursuivi en fait et lorsque je me tournais… Il y avait rien, mais l’impression d’un regard pesant sur moi était toujours là, je tenais fermement mon arme en main. La radio ? Pas de raison, maudite forêt… Je sors d’ici je me fais évacuer… Shi ? Elle se débrouille.

Bon, bon, bon… Je vais m’en sortir de cette forêt bientôt ? Ce n’est pas que je fatigue, mais je n’aime guère cette situation… Eviter de tirer dans le vide pour faire peur aux bestioles, car ça risque de les attirer.

-Vivement les prochaines vacances….

Ouais vivement que je puisse me détendre un peu. Je pensais qu’aller à cet établissement aller m’offrir un séjour sans danger, mais non de compte fait, c’est pour ça qu’ils nous disent de se méfier des autres. Je vis une clairière au loin à travers les branches des arbres… Et des buissons… Et des ronces… Bref, je fais un sprinte jusqu’à la clairière… J’espère que s’en était un ou la sortie de cette forêt !

Bientôt l'aube. C'est qu'il en mettait du temps quand même ! Il est toujours hors de question d'aller le chercher. Shi était toujours planté a la sortie de la forêt en train de méditer si oui ou non elle doit rester ici. Ses pensées furent interrompues violemment. Quelque chose la frappa dans le dos, l'envoyant voler dans la boue. Ne jamais, mais alors jamais, envoyer une femme dans la boue si vous voulez rester en un seul morceau. Elle bondit sur ses pieds en grondant avant de bondir sur...Feers ? Avez-vous déjà essayé de vous arrêter en plein saut ? C'est totalement impossible. La succube percuta alors violement le soldat. Choc qui les envoya tout les deux rouler au sol. Une fois remise de ses émotions, elle se serra contre le soldat, entourant son torse avec ses bras en sanglotant. Bah quoi, elle avait un cœur, pas comme certain. Non, personne n'est visé. (Se fait encore frapper par le lieutenant).

- Je suis vraiment désolée ! Cette fois, j'ai vraiment cru que tu allais y passé !

Et c'est une Shi qui, trempant le haut du lieutenant, perdit le peu de dignité qui lui restait encore.

Je suis sorti de cette forêt ! Je vous l’ai dit ! Je suis sorti d’ici vivant ! Bien que quelque chose était sur ma route… Je l’ai envoyé voler boulet je ne vous le dis pas ! Et paffe dans la boue ! J’avoue que je fis stopper net et avant que je puisse savoir ce qu’il s’est passé, quelque chose me fonça dessus, ou me percuta plutôt et je volais à mon tour. Je vous jure… Vivement que cette journée s’arrête… J’en peux plus ! Alors que j’allais violement contre attaqué je vis que c’était Shi… Elle me sera un peu forte dans ses bras et pleura sur moi… Je lui tapotais le dos avant de le caresser après m’être allongé complètement sur le sol. Je pouvais dire que je n’étais plus au sec là… Elle s’excusait ? Ben dit donc…En tout cas, on ne se débarrasse pas de moi.

Ah la la la la la, je lui caresse le dos reprenant doucement mon souple, elle m’avait mise à terre quand même. Il ne faut pas se fier à son apparence de femme élégante aux grosses… Bref Je m’allongeais complètement sur le sol et fermais les yeux en respirant tranquillement. Un peu de repos ne fait du mal à personne.

-Ça va, ça va, ne t’inquiète pas… Tu peux arrêter de pleurer.

Bon il restait plus qu’à chercher un endroit ou me changer, me laver et me reposer. Cette aventure ici et les pertes humaines m’ont fatigué. J’en profitais de ce calme… Plus ou moins pour me détendre un instant en gardant Shi dans mes bras et contre moi. Mes doigts sont allés dans ses cheveux pour lui caresser sa chevelure pour la calmer de toutes ses émotions.

Bon c'est pas tout mais la neige commençait quand même à la recouvrir. Qui veut une couverture de flocons ? C'est froid tout de même. Shi se releva pour ne pas tomber malade d'une façon aussi idiote. Pour ce faire, elle appuya sans faire exprès sur la détente de l'arme qui ne n'avait pas quitté notre cher soldat. La balle de plomb coupa quelque mèche de cheveux de la succube. Ce qui fit acheva le tout. Après avoir hurler a mort des choses totalement incompréhensibles pour de pauvres humains que nous étions, elle entreprit de trainer le lieutenant par la bandoulière de l'arme à feu. Avez-vous déjà vu un enfant tirer sa luge ? C'était à peu près la même chose. Elle s'arrêta pour reprendre son souffle en haut d'une colline. C'est qu'il était lourd quand même !

- Si ton poids n'est pas dû a ce que tu porte comme arme, promet-moi de te faire suivre un régime.

Mais peut être allez-vous deviner ce qui va se passer. Le soldat, qui était en équilibre instable se fit écraser l'estomac par le pieds de Shi. Le tout créant une réaction en chaine et qui le fit dévaler tout les deux la pente enneigé, le soldat servant de luge. Leur course folle s'acheva en percutant un sapin. La jeune femme se transforma en écureuil pendant son vol plané, s'agrippa a l'écorce du sapin et disparut entre les branches.

» Soldat cherche...