Deux vampires, une seule race [PV: Mizumi Higure]

Mon installation dans cet établissement avait été un succès, et pourtant je me sentais mal à l'aise autour de tous ce monde. J'avais rêvé de ce jour, celui où je pourrais vivre en compagnie de jeunes de mon age mais j'avais été loin de m'imaginer la difficulté de prendre plac au sain d'une société. C'était pour cela que j'avais décidé de me diriger vers le gymnase du pnsionnat afin de me déouler le plus possible. J'admirais alors le terrain immense que recouvrait cette surface et m'appercut de nombreux ballons qui dominaient la salle du haut de leur étagères. Directement attiré par ceci, je m'avança vers l'étagère et empoigna un des ballons de basket qui y tronaient.
Pour m'habiter à la balle, je la fis rebondir plusieurs fois avant déchainé des enchainement tel une chorégraphie. Je m'arrêta un instant et m redis compte qu'il n'y avait personne dans cette pièce et pour, les stores des grandes baies vitrées avaient été fermée; surement que personne n'a eut le temps de les rouvrir depuis la dernière fois qu'il a été utilisé.
Je m'approcha, alors jusqu'à panier de basket le plus proche et enchaina les lancers francs. Comme je m'en doutais, j'avais perdu beaucoup de mon aisance depuis la dernière fois où j'eus un ballon en main; c'est-a-dire, il y plus de cinq ans.

C'est bien beau de faire ami-ami avec les gens mais fallait pas pousser. Et franchement, c'est dur de vivre avec des repas sur patte. En plus j'ai réussit à m'etaler par terre devans tout le monde alors maintenant je vais me planquer. Alors je me dirige vers le gymnase. J'ai remarqué que pratiquement personne n'y aller. La preuve les store étaient fermés depuis la dernière fois que j'y ai été. Je vais me changer dans les vestiaires pour enfiler un short noir et un top rouge sang. Je me dirige vers la salle quand le bruit d'un ballon se fait entendre. La salle est déjà prise. Je regard dedans et vois un mec entrain de tirer des paniers. Je ne l'ai jamais vu. Je suppose donc que c'est un nouveau. J'hesite. Je sais pas de quel race, il est et je suis venue dans le but d'être tranquille. Alors je reste ou je pars me défouler autrement? Je suis changée alors je vais rester. Je rentre dans la grande salle, prend aussi un ballon et commence à tirer. Je suis pas vraiment douée au basket. Je passe mon temps à chasser ou à jouer du violon. Faire partie d'une équipe était trop dangereux. Surtout quand les joueurs passent leur temps à se faire mal et saigner. C'était trop tentant. Je fais comme si j'étais seule. Après tout, le mec veut peut être aussi être tranquil et pas déranger.

Je me trouvais dans le gymnase, un ballon de basket en main; le lançant et faisant des jeux de jambes amples alors que mes chaussures provoqués le bruit habituel fait dans une salle de sport, j'entendis une porte s'ouvrir et se refermer lourdement, je tourna discrètement la tête pour voir une jeune fille venait d'entrer dans le gymnase habillée d'une tenue prévue à cet effet. Confus, je regarda mes vêtements et m'aperçus que je ne mettais pas changer car il faut dire que je n'y avait pas pensé et surtout que j'étais impatient de me défouler après mon arrivé. J'avais surtout remarqué ces cheveux blancs, plus blancs que les miens en tout cas; sa peau semblable à la mienne mais en particulier ses yeux du rouge sang si perçant que l'on ne pouvait s'en détacher que difficilement. Je sentis alors le regard insistant de la jeune fille dans mon dos, qui s'estompa assez vite mais me laissait une sensation désagréable.
Je l'entendis prendre un ballon et commençait la même activité que je pratiquait à l'instant. Toujours discrètement, je posa mes yeux sur elle est m'aperçus qu'elle ne se débrouiller pas très bien avec un ballon mais avec un peu d'entrainement, elle pourrait devenir plutôt bonne au basket. Je m'aperçus plus particulièrement de la marque sur son menton et l'analysant du mieux que je pouvais, je compris que cette jeune fille jouait du violon. Je me positionna pour un nouveau lancer franc et avant de lâcher le ballon, je lui donna conseil.

- Tu devrais te tenir plus droite et ancrer plus les pieds dans le sol, ainsi, ton lancer sera meilleur et avec de l'entrainement, tu pourras devenir très forte.

J'envoya mon ballon en l'air. Il entra dans le panier.

Je continue de lancer la balle pourtant je sens son regard sur moi. Je le fixe un peu du coin de l'oeil. Il est assez mignon, ses cheveux sont un peu comme les miens, sauf qu'il parte dans le blanc sale. Je me concentre sur mes lancées et ensuite sur les jeu de jambe. Je copie les mouvements que j'avais vu lors d'un match. Je m'arrête et tire mais rate le panier. J'entend alors la voix du jeune homme dans mon dos. Je me retourne et le fixe. Il me donne un conseil? Je suis surprise quand il me dit qu'avec de l'entraînement, je pourrais devenir très forte. Je n'ai jamais pensé faire du vrai basket. Je viens seulement pour me défouler. Je me tourne vers le panier, me tient plus droite mieux ancré sur mes jambes et tire. Le ballon passe direct dans le panier. Finalement c'était ça mon problème. Je n'étais pas bien positionner. Je fixe le mec et lui fais un petit sourire.

-merci pour les conseils mais je pense pas être si bonne que ça. Je joue toujours toute seule juste pour me défouler et faire un peu de sport. Tu es un vampire n'est-ce pas? Je me trompe rarement. Tu es aussi nouveau autrement, je t'aurais déjà vu. Bienvenue au pensionnat. Je m'appelle Mizumi Higure, je suis aussi un vampire.

Dès que je la conseilla sur son lancer; je la vis se retournait vers moi en examinant minutieusement, ce que me mettais plutôt mal à l'aise. Puis, la jeune fille se retourna face au panier, se plaça telle mes instructions et allongea son lancer. Le fait attendu se produisit alors; son ballon semblait guidé par une force invisible pour terminer sa course dans le panier.
La jeune fille au cheveux blancs se retourna alors vers moi qui observait la scène et mes yeux croisèrent les siens tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage. J'appris ensuite qu'elle aussi était un vampire tout comme moi; mais aussi qu'elle venait de deviner ma race et le fait que j'étais arrivé il y a peu dans cet établissement. Elle me souhaita la bienvenue et elle m'annonça son nom: Mizuri Higure. Je repris en main mon ballon et le fis rebondir avant de le renvoyer dans le panier puis répondit à Mizumi sans plus d'information.

- Keita Yohh, enchanté. Et tu as raison, je suis un vampire tout comme toi; dis-je en toucha discrètement la marque présente sur mon cou.

Je le fixe un moment. Keita Yohh. Alors j'ai raison. C'est un vampire. Je le regard encore un moment s'entraîner. C'est assez intéressant à voir, à LE voir. Je finis par réaliser que je le dévisage. Alors je tourne la tête et recommence à m'entraine. J'essaye de suivre le conseil de Keita sans avoir besoin de reflechir. Parce que pour l'instant, j'ai un temps d'arrêt avant de tirer. Je recommence les pas. J'ai peur de paraitre complètement débile en se moment. Quand je vois les basketteur le faire, ils ont l'air si cool alors que moi j'ai l'air si conne. J'espère que c'est seulement que c'est juste une impression. Je tente de sauter pour mettre un panier mais en atterissant, je me réceptionne mal. Une douleur parcourt ma cheville. Je tombe par terre et me tiens la cheville. Ça fait mal. J'en suis sur, j'ai l'air d'une cruche. Je me redresse en evitsnt de trop appuyer pour m'approcher de mon sac. J'ai une gourde d'eau fraiche.

Tout à coup résonna dans le gymnase un bruit bien différent que celui que faisait un ballon de basket sur le parquet. Je me retourna alors à vive allure et aperçois Mizuri au sol ayant l'air de souffrir de la cheville. Elle se traina alors bien difficilement jusqu'à un sac posait non loin d'elle qui devait être le sien et en sortit une gourde. Je m'avança vers elle en lui prenant la gourde des mains.

- Laisse-moi faire; mon père est médecin.

Je lui demanda de s'asseoir et de retirer sa chaussure afin que je puisse lui faire un strapping thérapeutique. Son pied enfin dénudé, je commença par immobiliser sa cheville en la positionnant d'une manière spéciale. Je savais ce que je faisais car il n'était pas rare de voir des gens avec une entorse ou une cheville foulée venir voir mon père. Ensuite il me fallait des bandages, ce qui bien sur ne se trouvait pas ici. Je partis donc chercher un maillot de sport et me débrouilla pour l'attacher avec la ficelle qui tenait son short noir. J'organisais cette opération très méticuleusement comme les fournitures ne s'y prêtaient pas vraiment car il me manquait toujours des attelles afin que son pied soit bien immobilisé. Je me releva après tout ceci et lui fit un topo de mon travail tout en lui expliquant qu'elle devrait passer à l'infirmerie pour pratiquer un meilleur bandage. En ayant examiné sa blessure, j'avais pu faire le diagnostic approximatif de sa convalescence et l'avertie qu'elle ne pourrait pas bouger le pieds d'un minimum d'une semaine et demi

Je vais mettre la gourde froide sur ma cheville. Keita arriva et lui prit la gourde des mains. Son père est médecin. Tient donc. Je retire ma chaussure comme il l'a demandé. Je grimace quand il tient ma jambe. Apparemment il veut me bander la cheville seulement y a rien pour ça. Mais il trouva un Maillot de sport et pour faire tenir une ficelle d'un short noir. Il m'explique se qu'il a fait et me dis d'aller à l'infirmerie après et que je devrais faire attention a pas trop bouger pendant au moins une semaine et demi. Genial, j'adore! Et comment je fais pour me défouler si je peux pas utiliser ma jambe.

-d'accord, je vais aller à l'infirmerie mais tu serais ok de m'aider? Si je dois faire attention avec ma cheville, ça va être
dur d'aller jusque la-bas. Et merci pour le bandage improviser.

Mizuri me proposa de l'aider à l'amener à l'infirmerie; rien de plus normal c'est vrai. Je répondis aussi à son remerciement d'un simple signe de tête et repartie chercher les ballons que nous avions utilisé afin de les remettre à leur places sur l'étagère au fond du gymnase; leurs servant de piédestal pour dominer l'endroit. Revenant à ses cotés, je tourna légèrement la tête vers les fenètres fermées afin d'eesayer de voir s'il y avait beaucoup de soleil à l'extérieur; nos deux étant des vampires, cela pouvait être dangereux pour nous et nous serions arrivé à l'infirmerie tous les deux gravement brulés au lieu d'une simple entorse. Sous la porte passaient quelques rayons de soleil qui avait l'air plutôt forts et chaud. Je pris donc place à coté de Mizuri en m'asseyant. Nous étions tout simplement condamnés à rester ici afin qu'il ne nous arrive rien.

- Je pense que nous ferions mieux d'attendre que le soleil se fasse moins fort. A moins que tu n'es pris quelques chose pour se protéger de la lumière; lui-dis en regardant la porte qui se trouvait en face de moi à l'autre extrémité du gymnase.

Quand je le remercie, il fait simplement un signe de la tête. Je le regard allez remettre les ballons à leur place respective. Après tout, il fallait ranger se qu'on utilise. Une fois les ballons aillant retrouver leur place, Il revient vers moi et essaye de regarder dehors. Je comprend pas toute suite. Puis quand il regard sous la porte, je comprend enfin se qu'il fait. Il regard si il fait soleil. Apparemment, c'est trop dangereux de sortir maintenant. On va finir griller, si on sort de cet endroit avant que le soleil soit moins fort. Je n'ai rien pris car j'ai pas pensé que le soleil deviendrait aussi fort. Je secoue donc la tête négativement.

-non je n'y ai pas pensé. Quand je suis venue, il y avait des nuages et le soleil semblait pas fort. J'ai pas pensée que le temps changerait autant en si peu de temps. On va devoir attendre que le soleil baisse. C'est con. On va faire quoi maintenant pour passer le temps?

Par malchance, Mizuri n'avait rien emportée pour assurer sa sortie du gymnase tout comme moi car il était vrai qu'à notre arrivé, les nuages étaient dominants dans le ciel. Assis à coté d'elle, j'écoutais les paroles qu'elle m'adressait et me demandait aussi à moi-même ce que nous pourrions faire. Aucune idée ne me vint à l'esprit; en effet, si elle n'aurait pas eu cette entorse nous aurions pu se défouler ensemble en jouant au basket, au football ou au handball. Mais ceci était impossible dans cette situation. Je resta silencieux à ses cotés, m'étira les bras, roulant les épaules et étendant les jambes.
La seule chose possible à faire à cet instant était de parler ensemble, mais je n'avais pas l'envie de déblatérer ma vie de façon égoïste ou d'obliger la femme à mes cotés d'engager cette discussion. Tout à coup, un bruit retentit et résonna dans l'immense gymnase nous abritant de la lumière. Mes joues pris une couleur rosé et je tenais mon ventre discrètement d'une main; en effet; j'avais faim, vraiment faim. J'entendis Mizuri masquer un sourire amusé: j'étais gêné. Je me laissa alors tomber doucement à la renverse et m'étendit par terre; dirigeant mon regard vers le plafond qui filtrait très peu le soleil. Nous allions sans doute nous ennuyer en attendant de pouvoir sortir de cette endroit.

Apparemment lui non plus n'a pas pensé à prendre quelque chose comme protection contre le soleil. Alors on est vraiment coincé ici. Si seulement j'avais pas cette cheville de M...je pourrais l'inviter à un petit match de n'importe quel sport. Seulement, il m'a dit de faire attention. En plus, aucun de nous n'a de sujet à proposer alors le temps va être vraiment très long. J'ai pas pris ma musique en plus. C'est bien ma veine. Dans le silence du moment, un bruit se fait soudain nettement entendre. Je me tourne vers Keita. Il rougit un peu en faisant semblant de rien et moi je cache mon rire derrière ma main. Je fouille dans mon sac et trouve le paquet de biscuit. C'est pas super nourissant, c'est pas aussi delicieux que le sang mais ça devrait calmer sa faim un petit moment.

-tient prend. Je suis désolée, j'ai deja mangé ma dernière poche de sang. Je sais que c'est pas super mais c'est juste pour tromper un peu ta faim. Et puisqu'on est coincé ici autant ne pas mourir d'ennui. Je t'ai vu jouer du basket. Tu es plutôt doué.
Tu joues dans une équipe ou juste comme ça pour passer le temps?

Je réalise brusquement que si notre conversation retombe, je n'ai qu'à jouer du violon. Ça m'occupera pendant un moment
au moin.

Alors que j'étais allongé par terre, j'entendis Mizuri fouillait dans son sac pour me tendre quelques chose. Mes mains derrière la tête; je releva doucement la tête pour observer dans sa main un paquet de biscuit a peine entamé. Je me relève alors dans un mouvement d'abdo et attrapa doucement la nourriture qu'elle tient. Dévorant mon premier gateau sec; je me calme pour ne pas paraitre comme un goinfre. Elle me demanda alors si je jouais en équipe comme elle m'avait évalué comme étant doué au basket; donc j'avala la bouchée que je venais de prendre et lui répondit.

- A vrai dire; étant un vampire vivant dans un village remplie d'homme, je ne suis pas sûr que j'aurai pu intégrer une équipe.

Elle m'écouta un instant puis quelques notes de musique se mirent à flotter dans l'air. Je retourna mon visage vers le sien pour la voir jouait du violon à la perfection. La musique que l'instrument créée semblait presque irréelle; tout comme les yeux de Mizuri. Pour éviter de la déranger, je murmura simplement qu'elle était très douée. Moi, j'étais doué pour le basket et elle pour le violon.

Je souris en le voyant sauter sur le paquet de biscuit. C'est encore plus drôle quand il se retient tout d'un coup. Il a vraiment faim le pauvre. Je regard dans mon sac mais j'ai rien d'autre. C'est vrai que le faite d'être un vampire c'est déjà dur. Je connais bien ça. Quoi que moi, je passe pour une albinos. Comme les gens ne veulent pas croire à l'existance des vampires, ils m'ont mît l'étiquette de l'albinos. C'est dommage, il joue bien pourtant. Comme la conversation retombe doucement. Je reste un moment silencieuse pour voir si ça remarche. Non Ben tant pis. Je prend mon violon et commençe à jouer. L'archet glisse doucement et mes doigt semblent douer de vie propre. J'ai commencé à jouer parce que moi aussi j'arrivais pas me mélanger aux autres. Et puis, les sports c'est dur à cause du soleil. Même en salle. Au moins en jouant du violon, je peux être sous un parasol donc protéger. Mais je joue cet instrument car j'aime son son. Après un moment, j'arrete de jouer.

-j'ai pas trop fait de fausse notes? J'ai improvisé.

La musique s'arrêta doucement, laissant derrière elle une douce impression de sécurité dans ce monde emplie de violence. La voix calme de Mizuri se fit alors soudain entendre pour me demander si son improvisation n'avait pas été bourrée de fausses notes. D'un signe de la tête, je lui indiqua que non. Mes yeux étaient devenus vides un instant puis; secoua légèrement la tête je repris mes esprits. Une question trottait depuis quelques minutes dans ma tête et une envie folle de la poser à Mizumi monta très vite en moi.

- Dit; tu ne regrettes pas quelques fois d'être née en tant que... vampire?...

Ma voix était hésitante et j'étais conscient que l'on ne pouvait rater la peur qui m'envahissait à disant ces mots. Mes lèvres eurent plusieurs mal à les articuler d'ailleurs mais ma curiosité l'emporta car peut-être cette question était posée par mon coté humain et non mon coté vampirique. Dans ma tête s'entremêlèrent ces horribles images de ma vie; ces horribles images des dix-huit ans ayant suivit ma naissance, autant pour mon père; le village et moi. Surement Mizuri avait-elle vécu une enfance parfaite pour une jeune vampire? Sans doute avait-elle connut d'autre vampire et n'avait jamais eue aucun problème à se nourrir?..

Quand je cesse de jouer, je vois que Keita a aimé ma musique. Je me sens encore plus soulager Quand il fait non de la tête. C'est dur d'improviser une mélodie ainsi. Mais j'aurais été gênée si j'avais fait des fausses notes, depuis le temps que je m'entraine au violon. Je vois de l'hesitation dans son regard. Comme si il hésitait à dire quelque chose. Quand il me pose finalement une question, je souris tristement.

-c'est mon père qui m'a transformé en vampire. Au début, je l'ai hait de toutes mes forces. Le voir dans la même pièce me donnait envie de vomir. Longtemps, j'ai refusé de boire du sang. J'essayais de maitriser mes pulsions sanguinaire. Mais cette soif ne partait pas au contraire, elle s'emplifiait. J'osais plus sortir de peur de craquer et m'en prendre à un autre enfant. De toute façon, les enfants m'evitaient. Un jour, mon père a invité un de ses ami à venir à la maison. Je me suis rendue dans la cuisine pour m'occuper, arrêter de penser. A ce moment-là, il est venu et tenant son doigt dans sa main. L'odeur du sang est arrivé jusqu'à moi. Quand mon père est entré dans la cuisine car son ami faisait long, il l'a trouvé par terre, vider de son sang. Maintenant que j'avais goûté au sang, je pouvais plus m'en passer mais je voulais pas recommencer alors je me suis cachée dans la forêt des jours entiers me nourrissant des animaux qui passaient par là. Je me suis hait moi-même pour avoir craquer. Avec le temps, j'ai appris à me maitriser. Seulement, je n'arrivais pas à aller vers les autres enfants. Pour eux, j'étais une albinos. Alors ma mère m'a proposé de jouer d'un instrument. Le violon m'a toute suite plut. Mais encore parfois, j'aimerais ne pas être un vampire. Seulement on peut plus changer ça. C'est une part de toi.

Je la vis sourire tristement avant de me raconter son histoire qui était bien triste; beaucoup plus que la mienne qui ne se résumait qu'à un exil. En effet, elle me conta; comment elle avait été transformé en vampire par son propre père; ensuite, la tentation que les vampires sont censés d'avoir envers les veines gorgées de ce liquide vital de toutes personnes étrangères à notre race. Pourtant, je n'avais jamais éprouvé cette sensation car je n'avais aucun problème étant à demi-humain: je pouvais me maitriser beaucoup plus.
Dans son récit s'entremêlaient alors la trahison, la haine, l'exclusion, le meurtre et de fuite. Je compris ainsi par la suit sa passion pour un instrument comme le violon qui avait pour moi le pouvoir d'apaiser l'âme de la personne qui écoutait sa musique. Mizuri conclu son histoire comme quoi cette race vampirique qu'était la notre était une part de nous et que, par regret, nous ne pouvions nous en dé-faire. Assis à ses cotés tout en menant mon regard au sol en face de moi; je posa ma main sur sa tête pour la consoler.

- Tu as quand même vécu plusieurs années en tant qu'humaine; tu as pu voir l'extérieur sans te préoccupé de la lumière; tu pouvais jouer et rire même malgré ton physique. Il y des personnes qui n'ont jamais connu tous ceci; qui sont nés ainsi; des personnes comme moi..

Je suis assez étonnée en le voyant écouter mon histoire. Je pensais plutôt qu'il s'ennuyerait. C'est bizarre de lui raconter ça. C'est pas que cette histoire la gêne ou quoi que se soit, mais ca fait quand même une boule au ventre. Déjà parce que j'ai fait une chose horrible mais aussi parce que mon propre père en ait la cause. Je tourne la tetevers lui quand il me parle de mon humanité comparé à lui. Alors comme ça, c'est un vampire depuis toujours. Alors je lui doit du respect. Ça craint. Je suis nule pour ce genre de chose.

-vous savez. La seule différence en l'humain et la vampire c'est la couleur des yeux. Je n'ai jamais été accepté par les autres. Je sais pas vraiment pourquoi. Je dois dégager une mauvaise aura. Mais bon avec le temps on s'y fait. Mais ici au moins vous trouverez des gens comme vous. C'est se qui est bien. Si je vous manque de respect dites-le moi. J'ai du mal avec les vampires plus haut placé que moi.

Je regard sous la porte et vois toujours le soleil qui tape fort. Ça craint un max. Encore combien de temps, ils doivent rester. C'est pas que j'aime pas sa compagnie mais rester seuls dans un endroit clos Ben....je vois un peu d'eau pour chasser les idées bizarres qui me passent pas la tête.

Dirigeant à nouveau moi regard vers le plafond du gymnase; je répondis pratiquement détachement aux mots de la jeune vampire.

- Arrête de me vouvoyer s'il-te-plait! Il n'y a aucun vampire mieux placé qu'un autre dans cette pièce et à ce que je peux en juger, je ne suis guère plus âgé que toi.

Mais enfin, quelle était cette fixation sur le nombre d'années où j'avais été un vampire? Ceci me donner juste le droit à un meilleur contrôle mais pourtant j'étais un être encore plus horrible; plus épouvantable qu'un simple vampire. Il fallait croire que l'amour ne menait pas qu'au bonheur parce qu'il nous avait conduit; mon père et moi; dans un tunnel dans lequel nous ne sortirions jamais... Lui pour avoir enfanter un hybride et moi pour en être un. Mais au fond, ne sommes nous pas tous comme ces héros de tragédies; poussés par les Dieux vers un horrible destin en inspirant la terreur et la pitié.. Et cette femme; elle; qu'étais-t-elle devenu... qu'étais devenu la femme qui m'avait donné la vie? En ses jours, elle devait vivre une vie solitaire comme elle l'avait choisi dis-huit ans auparavant. Je me releva alors en vitesse et regarda Mizumi dans les yeux.

- Dit... as-tu quelqu'un dans ta vie? annonçais-je toujours avec un détachement certain.

Je savais que ma question portée à confusion mais je ne voulais pas lui expliquer ce qui motivé mes paroles. Je n'avais pour elle aucune attirance amoureuse mais j'étais curieux de savoir ceci. Avec un peu de chance, aucune malédictions divines ne planaient sur elle et elle pourrait vivre sa romance ; si elle en avait une; sans aucun problèmes.

Je le vois regarder en l'air et me répondre comme si il appréciait pas beaucoup mes paroles. C'était vrai.

- je suis désolée mais je dois montrer du respect à un vampir de sang pur. C'est dans les règles. Mais si tu me dis que je dois pas te vouvoyer alors je vais pas te vouvoyer. Je t'avoue que je n'aime pas beaucoup le faire non plus. Mais on m'a enseigné les bonnes manières alors je m'y tiens.

Je n'ai jamais beaucoup aimé les différences entre vampire. Juste parce qu'ils sont nés vampire, ils ont plus de droit que les autres. C'est complètement nul. Mais bon, c'est la loi des vampires alors il faut suivre autrement tu es mal. Je me sens observé, je tourne la tête vers Keita. Drôle de question. Mais oui j'ai quelqu'un. L'image de Mewen me vient à l'esprit et je souris.

-oui j'ai quelqu'un dans ma vie. J'ai peur car jusqu'à maintenant mes relations ne sont pas extraordinaires avec les autres. J'ai vraiment envie que ça marche avec lui. Mais tellement de chose nous oppose que je me demande combien de temps il va mettre pour s'en rendre compte et me jette. Et toi?

La voyant tellement s'attacher à des lois stupides et des manières imposées; je ne pus m'empêcher qu'elle ne pouvait se tenir à moi qui n'était pas un vampire ordinaire. Murmurant des paroles comme quoi les lois des vampires ne m'atteignaient pas; ne le pouvait pas. Se détachant ensuite de cela pour se concentrer sur m question, plutôt indiscrète c'est vrai; j'écoutai son récit en silence. Malgré son amour, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une peur suffocant lorsque qu'elle pensait à l'avenir. A ce que j'avais réussi à comprendre dans ses mots; la personne qu'elle aimait était loin d'être un vampire..; peut-être étais-ce un humain, tout comme mon père. A cette pensée, je ne pus m'empêcher de frisonner un instant. Elle me re-posa alors ma propre question, a laquelle je répondis calmement.

- Pour ma part, je n'ai pas eu la même chance que toi, et je n'espère pourtant rien de la vie.

J'étais contente qu'il m'ecoute raconter ma vie. C'était agreable de parler de ses peurs à quelqu'un. Dommage qu'on ne puisse pas choisir de qui on tombe amoureux. Autrement j'aurais choisit un vampire par precaution. Je risquerais moins gros en aimant un vampire qu'un elfe. Mais bon peut être que cette relation marchera et ils seront heureux. Il fallait l'esperer à tout prit. Quand je retourna la question, il répondit avec calme mais ses mots étaient froids. Comment Ne rien espérer. Je lui donna un coup de poing léger sur l'épaule.

-comment tu peux dire des trucs pareils. Tu espères rien de la vie. Pourtant je suis sur que tu trouveras quelqu'un que tu aimerais. Le problème, c'est que ça sera pas forcément un vampire. Peut être une humaine, une neko ou une elfe comme pour moi. Tu sais, je pensais aussi comme toi. Je pensais que l'amour n'était pas fait pour moi, que je le méritais pas. Surtout après se que j'ai fait, se que je suis devenue. Mais quand je l'ai rencontré, ça à changer. J'ai compris qu'on avait tous le droit à l'amour. Tu dois juste être patiente. Par contre quand tu la trouveras, je veux être la première personne au courant autrement je te masacre!

Je posa sa main sur la sienne en faisant un petit sourire pour lui montrer que j'étais sincère autant dans mes paroles que dans la menace. Je sentais un lien qui passait doucement entre nous et J'appreciait ça. J'aimerais que lui aussi le ressente et l'apprecie.

Je sentis alors une légère tape sur mon épaule avant qu'elle me parte dans une tirade qui m'étais adressés. Elle avait sans doute raison, après tout nous étions à la Darkness School qui permettait à toutes les races de vivre sans peur et en harmonie donc peut-ètre que l'amour m'atteindra alors. L'union de laquelle j'avais le plus peur était de tombe amoureux d'une humaine, car je ne voulais pas refaire les mêmes erreurs que ma mère; lui ressemblait autant ne me ferais que du mal.
Mizuri posa alors sa main sur la mienne et afficha un simple sourire sur son visage qui malgré sa tendresse me faisait un peu peur après la menace qu'elle m'avait faites. Elle était très aimable avec moi et pour la première fois, je sentais que je pouvais avoir un ami, ou là en l'occurrence une amie. A cette instant, je lui répondis en affichant un léger sourire.

- Ne t'inquiète pas; tu me fais bien trop peur pour que je suives pas ta menace; dis-je avec un peu d'ironie.

Bon stop! Moi! Je faisais peur! C'était pas gentil ça. J'etait la gentille incarnée pour un vampire. J'avais fait cette pseudo menace pour rigoler. Je pensais pas qu'il la prendrait ainsi. Je ne voulais pas faire peur aux gens, au contraire. Mais bon, j'y pouvais pas grand chose. Malgré le faite qu'il ait dit que je lui faisais peur, il semblait assez en confiance avec moi. Peut être que je m'étais fait un ami finalement. C'était agréable. Le soleil ne semblait pas vouloir partir. C'était pas amusant de rester sans rien faire. Et à cause de ma cheville, je pouvais pas courir après le ballon. Il fallait trouver quelque chose à faire autrement l'ennuie allait les écraser. Je regardai dans mon sac pour voir si quelque chose pouvait les aider à passer le temps. Un jeu de carte fut sortie.

-ohhh j'ai un jeu de carte dans mon sac. Tu veux jouer à quelque chose? Je suis désolée, je pense que tu préférais jouer avec les ballons plutôt qu'assis sur le banc. Je connais pas beaucoup de jeu avec les cartes mais si tu m'expliques, je devrais savoir suivre. Tu sais, je suis contente qu'on s'entende bien. Pas seulement parce qu'on est tous les deux des vampires. Quoi que ça aide aussi. J'avais peur que se soit trop dur de se faire accepter, parce que beaucoup ont encore des préjugés sur notre cas.

Elle sortit de son sac un paquet de cartes pour nous divertir car il était vraiment qu'être enfermé dans un gymnase devenait rapidement agaçant et dépriment. J'écoutai ses paroles et l'entendit me demander des règles d'un jeu; malheureusement, je n'avais pas la chance d'en connaitre. Mizumi annonça alors sa joie par rapport à notre amitié à venir; ou surement déjà présente. J'acquiesçai alors ces paroles.

- Il est vrai que trop de préjugés nous sont attribués mais j'imagine qu'ici nous pouvons devenir ami avec d'autre personnes de race différente. Pour dire vrai, je suis moi-même heureux d'avoir une amie tel que toi. dis-je en me surprenant à sourire.

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